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Arsenal: Podolski (Inter) accuse Wenger de lui avoir manqué de "respect"

ParAFP

Mis à jour 10/01/2015 à 17:10 GMT+1

Prêté à l'Inter Milan, Lukas Podolski n'a pas reçu de nouvelles d'Arsène Wenger. Un manque de respect selon l'ancien Gunner.

Lukas Podolski (Inter Milan)

Crédit: Panoramic

L'ex-attaquant allemand d'Arsenal Lukas Podolski, récemment prêté à l'Inter Milan, estime qu'Arsène Wenger, son entraîneur à Londres, lui a manqué de "respect", vendredi dans une interview au Sun. "Je ne lui demandais pas des fleurs ou un bisou mais la moindre des choses, c'est le respect, explique au tabloïd anglais le buteur de 29 ans, utilisé parcimonieusement ces derniers temps par le club londonien. Quand je suis parti, il ne m'a rien dit, il ne m'a pas appelé. J'attache de l'importance au respect".
"J'ai fait pour ce club tout ce qu'il était possible de faire. Je ne pense pas avoir fait quelque chose de mal mais je n'ai rien eu de lui. C'est sa façon de faire", lui reproche-t-il encore. Le champion du monde allemand aux 121 sélections a passé deux ans et demi chez les Gunners, où il a marqué 31 buts en 82 matches, après avoir été transféré de Cologne pour près de 14 ME.
Si on m'avait donné 5-10 matches, que j'avais joué comme une m...
"Je suis un professionnel, je n'exige pas de lui parler tous les jours, on se voit sur le terrain. Mais quand on bouge quelque part, il y a un message. Il a peut-être autre chose à me reprocher. Avant l'ouverture du mercato, il m'a dit qu'il ne voulait pas que je parte et puis plus rien. Je devais aller de l'avant, je ne peux pas attendre 25 blessures", a-t-il poursuivi, datant son envie de départ au match qui a suivi celui à Galatasaray en Ligue des champions, lors duquel il a marqué un doublé (4-1).
"Après je suis retourné sur le banc, je savais que je devais partir. Pourtant, être remplaçant, ce n'est pas un problème. On ne peut pas toujours jouer. Si on m'avait donné 5-10 matches, que j'avais joué comme une m..., j'aurais compris que je n'étais plus assez bon. Pourtant, Wenger m'a dit que j'étais le meilleur du groupe face au but. Et bien fais moi jouer alors!", interpelle-t-il encore l'entraîneur français. "Si vous jouez 15 minutes, vous ne pouvez rien montrer. Moi, on me faisait entrer à 0-0 ou quand on était mené 2-0", poursuit-il, amer.
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