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Juventus - Sampdoria (1-1) : Evra l'avait bien lancée mais la Juve voit la Roma revenir

Damien Dorso

Mis à jour 15/12/2014 à 00:04 GMT+1

La Juventus a concédé le nul face à la Sampdoria Gênes (1-1) dimanche, pour le compte de la 15e journée du Championnat d'Italie, malgré le premier but de Patrice Evra en Serie A. La Roma, victorieuse sur le terrain du Genoa (0-1), en profite pour revenir à un point au classement.

Patrice Evra et Massimiliao Allegri (Juventus)

Crédit: Panoramic

La Juve avance au ralenti et, cette fois-ci, la Roma n’a pas laissé passer l’occasion. Deux heures après le nul des Turinois (1-1), les Romains ont glané un précieux succès contre le Genoa (0-1). Une victoire mais surtout une belle opération au classement. Avec ces trois points, les hommes de Rudi Garcia reviennent à une unité du leader turinois et garde neuf points d’avance sur la troisième, la Lazio de Rome. Ils avaient loupé le coche lors de la 15e journée en concédant, comme la Juventus, un match nul. Ils ont su cette fois-ci s’arracher.
Face au cinquième du championnat, l’AS Roma a eu beaucoup de mal à inscrire ce si précieux but. En obtenant un penalty sur une faute grossière du gardien du Genoa (29e), expulsé sur le coup, Radja Nainggolan a offert une première opportunité aux siens de prendre l’avantage. Mais Adem Ljajic n’a pas transformé la sentence et la Roma a continué à batailler. C’est finalement de Nainggolan, encore lui, qu’est venu le salut pour les Romains. Auteur d’une magnifique reprise de volée à l’entrée de la surface, le milieu de terrain a offert la victoire aux siens (40e). Et une belle occasion de poursuivre le mano a mano avec la Juve.

Troisième nul pour la Juve

De leur côté, les Turinois n’avancent plus. Ils ont concédé un troisième match nul consécutif toutes compétitions confondues devant la Sampdoria (1-1). Patrice Evra avait mis son équipe sur la bonne voie en ouvrant le score sur corner dans le premier quart d'heure de cette affiche de haut de tableau (12e) mais les Bianconeri n'ont pas su confirmer leur large domination au tableau d'affichage. Malgré le premier but du défenseur français en Serie A, ils se sont fait surprendre en début de seconde période sur un tir de Gabbiadini (51e), entré à la reprise.
La Juve voulait repartir de l’avant devant son public et enchaîner une 26e victoire de rang à domicile en Serie A. Elle s’est ruée à l’attaque dès le coup d’envoi. Avec les titularisations de Ogbonna, Marchisio et Morata, le coach Max Allegri avait choisi de rafraîchir chacune de ses lignes et ses joueurs se sont montrés en grande forme durant la première période. Tevez (4e), Morata (7e et 12e) et Pereyra (9e) ont ainsi tenté leur chance avant le tout premier but de Patrice Evra en Serie A d’une tête piquée sur corner (1-0, 12e).

Ménez toujours insaisissable

Déchaîné, le leader du classement a assiégé le but adverse mais a aussi buté sur un Romero étincelant. Malgré de nouvelles tentatives signées Marchiso (21e) ou Pogba (28e) et près de 70% de possession de balle, les Bianconeri n’ont pas su doubler la mise avant la mi-temps. La Sampdoria, elle, a clairement profité de la pause pour se réorganiser. L'entraîneur génois Sinisa Mihajlovic a surtout eu la bonne idée de lancer Manolo Gabbiadini à la place de Krsticic. Le nouvel entrant s’est vite signalé en égalisant d’un tir enroulé du gauche qui a surpris Buffon (1-1, 51e). Il a inscrit son sixième but de la saison en championnat.
Incapables de réellement réagir dans une rencontre devenue plus disputée et plus équilibrée, les Turinois ont doucement plongé au niveau physique à l’image d’Arturo Vidal, assez décevant. Le Chilien aurait même dû prendre un carton rouge après un vilain tacle en fin de partie alors qu’il était déjà averti. Allegri et ses hommes manquent de ressources en cette fin d’année et voient leur avance au classement fondre doucement mais sûrement. La Sampdoria qui n'a perdu qu'un seul match de championnat cette saison s'accroche à la quatrième place.
Grâce à sa victoire face à Naples (2-0), l'AC Milan revient à deux points du podium. C'est une nouvelle inspiration de Jérémy Ménez, en l'occurrence une accélération foudroyante suivie d'une frappe croisée, qui a lancé les Lombards dès la 6e minute. Bonaventura a assuré un succès tranquille aux siens dès le début de la seconde période (52e).
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