Mercato : Les 5 choses à savoir sur Paulo Dybala, la nouvelle cible du PSG

Ce n'est pas la première fois que son nom revient du côté du PSG. Mais ce lundi, le quotidien sportif italien Tuttosport révèle que la formation parisienne a supervisé Paulo Dybala, le petit prodige de Palerme, ce week-end. Dybala ? Ça ne vous parle pas forcément. Depuis le début de la saison, l'Argentin explose pourtant en Italie où il régale les tifosi par sa capacité à mettre le feu dans les défenses transalpines. Voici quelques informations à connaître sur la nouvelle cible parisienne.

A l'issue d'un exercice en Serie B qu'il a terminé avec 5 buts et 6 passes décisives, Paulo Dybala est de retour en Serie A cette année. Et après une saison 2012-13 timide (3 buts en 27 matches de Serie A), il n'a pas raté ses retrouvailles avec l'élite. A 21 ans, il marque les esprits. Ses statistiques sont dignes des meilleurs: il en est déjà à 10 buts et 7 passes décisives en 18 matches de championnat cette saison. Après avoir marqué deux buts lors des neuf premières journées, il a haussé le ton et enchaîne les réalisations. Ce week-end, il a ainsi ouvert le score face à la Roma (1-1). En Italie, tous les observateurs sont unanimes et ne cessent de lui tresser des lauriers. En Europe, les géants ne l'ont pas raté non plus.

Du haut de son 1,79m, Paulo Dybala fait des ravages grâce à son aisance balle au pied. Technique, vif et doté d'une bonne vision du jeu, il possède une palette déjà très complète. Surnommé Picciriddu - le Petit en sicilien -, il doit encore étoffer son physique. Mais il présente toutes les qualités pour devenir un très grand attaquant.

Gaucher, le numéro 9 de Palerme est le plus souvent aligné en pointe ou en tant que deuxième attaquant. Il peut aussi évoluer sur un côté, où il aime venir repiquer dans l'axe pour amener le danger. De l'autre côté des Alpes, on le compare d'ailleurs à Sergio Agüero pour ses accélérations, ses dribbles et sa qualité balle au pied.   

Antonio Conte, le sélectionneur de l'Italie, est tombé sous le charme de Paulo Dybala. Il a même évoqué son intérêt pour le prodige de Palerme, qui a des origines italiennes mais également polonaises. Dybala a pris les devants. Dans une interview à Olé, le natif de Laguna Larga a mis les points sur les i : "Je remercie Conte et l'Italie, mais je rêve de jouer aux côtés de Messi avec le maillot de l'Argentine".

Maurizio Zamparini, le président de Palerme, a envoyé un message aux nombreux prétendants. "C'est l'un des plus meilleurs talents mondiaux du moment et il doit continuer à grandir 4-5 ans. Combien il coûte ? Je suis dur en affaires. Rappelez-vous de Cavani et Pastore...", s'est amusé le patron de Palerme sur la Rai. Depuis quelques semaines, l'une de ses priorités est d'ailleurs de faire prolonger son attaquant, qui arrive en fin de contrat en juin 2016. On le comprend.

Acheté près de 12 millions d'euros à l'Instituto de Cordoba  - alors en 2e division argentine -, Paulo Dybala est aujourd'hui sur les tablettes des plus grands clubs européens. Si Paris le suit, Arsenal, Manchester United mais également le Real Madrid sont aussi sur les rangs. Zamparini a d'ailleurs une petite idée sur le prix de son footballeur : "Dans quelques années, il sera meilleur que Cristiano Ronaldo, Lionel Messi et Zlatan Ibrahimovic. Il vaut plus de 40 millions d'euros mais je le ne vends pas avant juin", s'est-il emballé il y a quelques semaines sur SportMediaset.

Le PSG le sait bien : Maurizio Zamparini, le président du club sicilien, est difficile à convaincre. Si Paris veut Paulo Dybala, le club parisien devra encore casser sa tirelire et peut-être débourser plus que les 42 millions d'euros alignés pour faire venir Javier Pastore de Palerme en 2011. Avec les contraintes du Fair Play Financier, Paris a cependant les mains liées. Et devra vendre pour se le permettre. Son profil - entre sa jeunesse, son talent et sa capacité à évoluer en deuxième attaquant ou sur un côté - en fait une cible crédible pour assouvir les désirs de Laurent Blanc. Mais pour cet hiver, ça semble très compliqué.