Serie A - Naples - Inter (2-2) : Naples a gâché, l'Inter en a profité

L’Inter Milan s’en sort (très) bien. Dominé de bout en bout, le club nerazzurro a obtenu le match nul (2-2), ce dimanche, sur la pelouse de Naples (2-2), pour le compte de la 26e journée de Serie A. L’Inter a égalisé en toute fin de match (86e) sur penalty, par l’intermédiaire d’Icardi. Une impression de déjà vu pour les deux clubs. Au match aller, déjà, les hommes de Roberto Mancini avaient tenu Naples en échec dans les derniers instants du match (90e+1). Au classement, le match nul de ce soir ne fait en tout cas les affaires de personne. Troisièmes, les Napolitains voient l’AS Rome les distancer de quatre longueurs. Les Milanais s’enlisent dans le ventre mou du championnat (9e, à 10 points du podium).

Le match nul de l’AS Rome au Chievo Verone (0-0) offrait à Naples une occasion en or de revenir à deux points du club de la Louve. Les hommes de Rafael Benitez en ont vu leur motivation déculpée. Placé haut sur le terrain, le bloc napolitain a posé de sérieux soucis à l’Inter Milan. Dès la première minute, une percée des locaux a poussé Jesus à la faute et au carton jaune. Seule la finition a péché. Mertens (6e), Henrique (18e), mais surtout Higuain (8e, 13e, 21e) ont tour à tour buté sur Handanovic. Un manque de réussite qui a permis à l’Inter de rentrer aux vestiaires en ayant gardé sa cage inviolée.

Les choses allaient se compliquer au retour des vestiaires. Bons dans l’utilisation de la largeur, incisifs en contre et audacieux, les Napolitains ont ajouté la finition à leur éventail. Sur un centre venu de la droite, Hamsik, étonnement seul, a ouvert le score d’une tête croisée (51e). Le capitaine des Azzurri s’est ensuite mué en passeur pour servir Higuain, buteur d’une magnifique frappe enroulée des 25 mètres (64e).

On voyait mal, à ce moment-là, comment une équipe intériste plutôt bien en place mais en manque cruel d’inspiration offensive pouvait revenir dans le match. En concluant une action confuse à six mètres du but, Palacio a apporté un premier élément de réponse (72e). Placée plus haut sur le terrain, l’équipe de Mancini a rappelé son adversaire du jour aux vieux démons du match aller. L’arbitre a fait le reste. Un accrochage dans la surface, un deuxième jaune synonyme d’expulsion pour Henrique, un penalty et une panenka d’Icardi (86e) plus tard, l’Inter pouvait respirer. Et écouter sereinement Naples se mordre les doigts d’avoir laissé (encore) filer une victoire qui lui tendait les bras.