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En manque de rythme, la Roma cale d’entrée

Alessandro Pitzus

Mis à jour 23/08/2015 à 03:11 GMT+2

SERIE A - La Roma a concédé le nul sur la pelouse de l’Hellas Vérone en ouverture de la première journée de Serie A (1-1). Menés après un but de Jankovic, les hommes de Rudi Garcia sont parvenus à égaliser grâce à Alessandro Florenzi. Les Giallorossi, empruntés et très lents, ont livré une performance médiocre.

Alessandro Florenzi (AS Roma) au duel avec un joueur de l'Hellas Vérone

Crédit: AFP

Pour son retour aux affaires en Serie A, la Roma espérait un bien meilleur départ. Fébriles et jamais dans le bon tempo, les Romains ont raté leur rentrée des classes. Bousculés par une équipe de Vérone qui n’a fait aucun complexe, les Giallorossi, menés au score, s’en tirent plutôt bien avec le point du nul malgré quelques occasions sérieuses en fin de match (1-1). Sans Francesco Totti, laissé sur le banc, la Roma a pu compter sur Alessandro Florenzi, auteur du but de l’égalisation après l’heure de jeu.
Il n’est jamais bon d’affronter l’Hellas Vérone lors de la première journée de championnat. L’AC Milan ne dira pas le contraire. Il y a deux ans, les Rossoneri s’étaient inclinés sur la pelouse du tout nouveau promu en ouverture (1-2). La Roma n’a pas connu pareille mésaventure samedi après midi mais elle n’est pas passée loin d’une défaite qui aurait fait tache. Malgré la présence de ses nouvelles recrues sur la pelouse (Salah, Dzeko, Szczesny), l’équipe de la capitale a manqué de répondant et de folie. Les quelques incursions de Salah n’ont pas masqué les carences d'une équipe en manque de rythme.

Florenzi permet à la Roma de sauver un point

Mené au score après un but de Jankovic (1-0, 60e), le club de la capitale s’est ressaisi dans la foulée grâce à l’un de ses joueurs maison. Mal à l’aise sur le flanc droit de la défense romaine, Alessandro Florenzi, qui évolue plus souvent dans l’entrejeu ou sur l’aile droite de l’attaque, s’est chargé d’égaliser d’une frappe des 20 mètres (1-1, 65e). Le Transalpin appréciera la complicité du gardien adverse, Rafael, pas exempt de tout reproche sur le but égalisateur.
Revenus dans la partie, les joueurs de Rudi Garcia ont eu plusieurs occasions pour faire la différence. Pjanic, maladroit dans l’entrejeu, a multiplié les frappes lointaines (73e, 77e). En vain. Le jeu en pivot de Dzeko et l’activité de Nainggolan au milieu n’ont pas été récompensés. A une semaine de son duel très attendu face à la Juve, la Roma se retrouve déjà dans une situation inconfortable. Et ce n’était que la première journée.
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