Le patron est de retour, et la Fiorentina en a fait les frais

La Juventus a montré ses muscles. Dimanche, le club piémontais a balayé la Fiorentina (3-1) et signé sa sixième victoire consécutive en championnat. L'étape supplémentaire d'un retour au premier plan spectaculaire pour le champion en titre, qui avait réalisé un début de saison mitigé. Les visiteurs sont toujours deuxièmes de Serie A mais voient leur redoutable bourreau du soir revenir à deux longueurs.

Tout avait pourtant commencé sur les chapeaux de roue... pour la Fio. Une ouverture du score d'Ilicic sur un penalty très sévère (0-1, 3e), suivi d'une magnifique égalisation de la tête de Cuadrado face à son ancien club (1-1, 6e). Mais après ce début de match très emballant, le rythme est clairement retombé au Juventus Stadium, entre une Fiorentina mettant le pied sur le ballon sans vraiment savoir quoi en faire, et une Juve trop légère sur ses occasions.

Cuadrado était pourtant en fusion face à ses anciens coéquipiers, aligné au poste de Lichtsteiner et assumant parfaitement ses tâches défensives. Seulement, peu aidée par un Pogba aux abonnés absents, la Juve a patiné à l'image d'un Mandzukic très discret à la pointe de l'attaque.

De son côté, Dybala a été très actif (13e, 25e, 59e, 63e) mais trop esseulé à la pointe de l'attaque. Patrice Evra a bien tenté d'apporter offensivement sur son côté, mais la défense florentine s'est montrée solide. Seul un tir de Vecino de peu à côté a fait trembler les supporters juventini en première période (20e).

A la pause, le score de parité était logique dans un match finalement assez fermé. La Juve a démarré la seconde période avec l'ambition d'attaquer mais elles se sont vite heurtées au bloc de la Fio, très compact. Le temps de sortir un Khedira hors du coup pour son retour de blessure (61e) et de remplacer Evra par Alex Sandro (76e) et la Juventus appuyait sur l'accélérateur.

Au cours d'une seconde période marquée par de la tension et six cartons jaunes, Mandzukic est sorti de sa torpeur pour crucifier Tatarusanu d'une lourde frappe consécutive à un mauvais contrôle de Dybala (2-1, 79e). Sonnant le glas des espoirs florentins, ce but à eu le mérite d'enflammer le Vieille Dame dans une fin de match à sens unique, Dybala faisant le break en dribblant le portier roumain (3-1, 90e+1). Pas de doute, la Juventus est de retour.