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Milan a osé : Balotelli revient à San Siro avec son talent, ses frasques et ses doutes

Ilyes Ramdani

Mis à jour 25/08/2015 à 16:35 GMT+2

TRANSFERTS - L'AC Milan a acté le retour en prêt de Mario Balotelli, ce mardi. L'attaquant de 25 ans quitte Liverpool pour retrouver un club sous le maillot duquel il avait enchanté l'Italie. Avec, dans l'esprit, l'idée de relancer une carrière longtemps décrite comme gâchée par l'instabilité de "Super Mario".

Balotelli - Liverpool

Crédit: Panoramic

On l'annonçait indésirable à Liverpool, attendant désespérément des offres sérieuses à se mettre sous la dent. Finalement, Mario Balotelli n'ira pas se morfondre dans l'anonymat du championnat turc ou d'un petit club anglais. L'attaquant italien de 25 ans s'est engagé pour un an à l'AC Milan, après que le club lombard a confirmé qu'il avait passé sa visite médicale avec succès ce mardi. Liverpool a validé, selon Sky Italia, le principe d'un prêt payant sans option d'achat, moyennant une somme de 2,25 millions d'euros.
Comme souvent avec Balotelli, ce transfert a semblé abrupt, surprenant, hâtif à bien des égards. Comme si le Milan et Balo s'étaient retrouvés sur un coup de tête. Samedi soir, les Rossoneri préparaient leur premier match de championnat, à Florence. Sinisa Mihajlovic s'est extirpé en douce de l'hôtel pour retrouver "Super Mario", à quelques kilomètres de là. Une entrevue plus tard et le courant est repassé, entre deux hommes qui s'étaient côtoyés à l'Inter en 2007. Le Serbe en était l'entraîneur-adjoint et l'Italien (encore) l'attaquant le plus prometteur du pays.
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Mario Balotelli, joueur de l'AC Milan (2013-2014).

Crédit: AFP

30 buts en 54 matches lors de son premier passage

C'est peut-être cette nostalgie qui a poussé les protagonistes à s'entendre si vite. Dimanche, le Milan a hésité. Berlusconi a tranché. Les deux clubs ont négocié. Et Balotelli a fini par arriver. Suscitant, encore et toujours, ce même mélange d'excitation et de répulsion. La faute à cette image complexe de talent brut et de machine à décevoir. Si Milan a pu régler ce dossier aussi vite, c'est bien que la concurrence était absente, sinon offensive. Et puis, il y a cette autre question : les Rossoneri avaient-ils besoin de Balotelli ? Avec Bacca et Luiz Adriano arrivés cet été et installés comme titulaires, la première interrogation du natif de Palerme aura trait à son temps de jeu.
Mais qu'importe. Balotelli à Milan, ça n'a pas grand-chose à voir avec la raison. Pour le club lombard, c'est l'occasion de voir revenir un de ses anciens enfants chéris, auteur sous ses couleurs de ce qui ressemble fortement aux dix-huit meilleurs mois de sa carrière (30 buts en 54 matches). Quand il s'est agi de commenter les rumeurs, Adriano Galliani, l'administrateur délégué du club, avait d'ailleurs parlé des "belles histoires d'amours qui ne se terminent jamais vraiment." Rien de très footballistique là-dedans. Rien de très certain, non plus. Exactement Balotelli.
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