Pour reprendre la tête, l'Inter Milan a eu besoin d'un petit miracle contre Bologne

L'Inter avait décidément besoin d'un miracle pour sortir du marasme dans lequel elle s'est empêtrée depuis plus d'un mois. Et il est arrivé ce mardi au Stadio Renato Dall'Ara. Réduits à dix à l'heure de jeu, les Nerazzurri se sont imposés à Bologne (1-0) grâce à l'opportunisme de Mauro Icardi (67e) et au sauvetage de Samir Handanovic (90e+4). Les hommes de Roberto Mancini mettent ainsi fin à quatre matches sans victoire pour reprendre provisoirement la tête à la Roma avec un point d'avance. Un adversaire qu'ils retrouveront samedi pour le choc de la 11e journée du championnat italien.

Après avoir débuté par cinq succès d'affilée, on a longtemps cru que l'Inter allait enchaîner un cinquième match sans gagner. Ça n'aurait pas été immérité. Son entame de match a été d'une tristesse infinie face au 18e de Serie A. Le premier frisson s'est fait attendre jusqu'à la 42e minute par la double demi-occasion d'Icardi, devancé de la tête par Gastaldello, et de Kondogbia, dont la frappe spontanée du gauche est passée à un bon mètre du cadre. Avant cela, rien. Pas un seul tir à se mettre sous la dent.

Marcelo Brozovic (55e) et Ivan Perisic (59e) n'ont ensuite été pas loin d'ouvrir la marque avant que Felipe Melo ne prenne un deuxième carton jaune pour une obstruction aussi grossière qu'inutile, sa faute étant commise à plus de 60 mètres de son but. Réduits à dix, les Nerazzurri ont alors profité de l'énorme erreur d'Alex Ferrari. Se trouant sur l'ouverture anodine de Brozovic, le latéral droit bolognais laissait un boulevard à Peresic qui servait dans un fauteuil Icardi (67e). L'Argentin pouvait inscrire son troisième but de la saison dans le but laissé vide.

Les hommes de Roberto Mancini, exclu dans les arrêts de jeu, ont ensuite mis les barbelés pour contenir les piques inoffensives des coéquipiers d'Anthony Mounier. Jusqu'à la 94e. Seul à bout portant, Mattia Destro butait sur Handanovic, tout heureux de dévier en corner cette occasion de la dernière chance. L'Inter s'en est bien sortie. Elle devra montrer un tout autre visage face à la formation de Rudi Garcia, qui aura, entretemps, l'occasion de reprendre les commandes mercredi face à Palerme.