Naples maîtrise sereinement l'AC Milan

Le score est trompeur tant Naples a joué et dominé à sa main cette rencontre face à l'AC Milan. Mais l'essentiel est assuré. Si le Napoli s'est imposé sur la plus petite des marges (2-1), il conserve sa place de leader et oblige la Juventus Turin à réagir ce dimanche pour revenir à un point. Lorenzo Insigne (34e) et Piotr Zielinski (73e) ont concrétisé la domination napolitaine tandis qu'Andrea Romagnoli a superbement réduit le score dans le temps additionnel (90e+1). Les joueurs de Maurizio Sarri peuvent désormais se focaliser sur la Ligue des champions tandis que les Milanais ont encore déçu dans un choc italien.

Le parcours quasiment immaculé de Naples se poursuit. Treizième journée de Serie A et onzième victoire (pour deux nuls) qui tombe dans l'escarcelle du leader du championnat. Le club du sud de l'Italie se devait de se relancer après un match nul et vierge avant la trêve internationale contre le Chievo Vérone (0-0). C'est chose faite. Au San Paolo, le Napoli a tranquillement mis son jeu de redoublements de passes et de mouvements en place pour prendre le dessus sur un Milan amorphe. Lorenzo Insigne a planté la première banderille après la demi-heure de jeu (1-0, 34e) en remportant son duel avec Gianluigi Donnarumma. Un but d'abord refusé puis validé par l'assistance vidéo.

L'attaquant de poche italien (1,63m) a mordu dans la rencontre à pleines dents comme frustré par sa mise au ban lors du barrage retour avec la Nazionale contre la Suède (0-0), lundi. Un choix de Giampiero Ventura – limogé depuis – que l'Italie regrette et rumine encore. La qualité de ses déplacements a fait beaucoup de mal à la défense milanaise, tout comme ceux de Dries Mertens. L'avant-centre belge s'est mué en passeur décisif pour Piotr Zielenski, buteur quatre minutes après son entrée (2-0, 73e). Après avoir touché… zéro ballon dans la surface adverse durant la première période, les Rossoneri ont réagi tardivement en réduisant le score sur une magnifique volée d'Andrea Romagnoli (2-1, 90e+1).

Lazio Rome (4-1), AS Rome (0-2), Inter Milan (3-2), Juventus Turin (0-2) et donc Naples. La liste des contre-performances des ouailles de Vincenzo Montella face aux cadors de Serie A s'allonge et éloigne un peu plus au fil des semaines les ambitions affichées en début de saison de Ligue des champions (provisoirement onze points de retard sur l'Inter, dont la quatrième place est la dernière octroyant un billet pour la compétition). Bien loin de ces considérations, Naples fait toujours un séduisant leader, qui pourrait malgré tout ne pas se qualifier pour les huitièmes de finale de la C1. Troisième de son groupe, le Napoli n'a plus son destin entre les mains. Mais une victoire contre le Shakhtar Donetsk, mardi, permettrait d'espérer jusqu'à la dernière journée.