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Huis clos, points enlevés, amende et match perdu sur tapis vert : le Panathinaikos prend cher

ParAFP

Mis à jour 30/11/2015 à 16:59 GMT+1

Pour des heurts dans et autour du stade Apostolos Nikolaidis lors de l'affiche Panathinaikos - Olympiakos, le "Pana" a écopé de lourdes sanctions : points retirés, match perdu sur tapis vert, 4 matches à jouer à huis clos et 190 000 amendes.

Panathinaikos' fans clash with riots police after the cancellation of the Greek Super League match between Panathinaikos and Olympiakos at Apostolos Nikolaides stadium in Athens on November 21, 2015

Crédit: AFP

La Fédération grecque a sévèrement sanctionné le Panathinaikos, infligeant au club athénien un retrait de trois points et match perdu sur tapis vert (3-0) contre l'Olympiakos, le derby athénien prévu le 21 novembre et finalement annulé à cause de violences dans et hors du stade. Le "Pana" a également écopé de quatre matchs à domicile à huis clos et 190 000 euros d'amende. Après ces sanctions, le Panathinaikos est désormais 5e du classement avec 19 points, à 17 longueurs du leader l'Olympiakos. Le club a la possibilité de faire appel.
Le 21 novembre, l'arbitre du match Panathinaikos - Olympiakos avait pris la décision d'annuler le match après des violences ayant éclaté aux abords du stade Apostolos Nikolaidis deux heures avant le derby, puis dans le stade à dix minutes de l'heure du coup d'envoi prévue. Des hooligans avaient jeté des pierres et autres objets sur les forces de l'ordre qui avaient répliqué en utilisant des bombes lacrymogènes.
La nouvelle loi est claire, le match doit être annulé, nous ne devons pas jouer dans une jungle
Un bref affrontement entre policiers et supporteurs avait également eu lieu dans le stade près du tunnel d'entrée des joueurs, et plusieurs fusées propulsées en direction des joueurs de l'Olympiakos à leur entrée sur la pelouse. L'annonce de l'annulation du match avait provoqué la colère de dizaines de hooligans du Panathinaikos qui s'étaient rués sur le terrain pour affronter les forces anti-émeute, qui avaient dû user de gaz lacrymogènes. Trois policiers avaient été blessés dont un grièvement, et 14 fauteurs de trouble déferrées devant la justice.
"La nouvelle loi est claire, le match doit être annulé, nous ne devons pas jouer dans une jungle", avait réagi Savvs Theodoridis, le vice-président de l'Olympiakos. Le dirigeant avait précisé que les fusées projetées vers ses joueurs pendant leur échauffement avaient terrorisé l'attaquant islandais Alfred Finnbogason, "brûlé" à une main.
La violence est un mal récurrent dans le football grec. En mars dernier, une loi a été adoptée pour lutter contre ce fléau. Elle prévoit notamment l'annulation de rencontres sportives en cas d'incidents violents, comme cela a été le cas ce samedi à Athènes.
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