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Ronaldo traîne la patte

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ParEurosport

Mis à jour 29/08/2012 à 17:09 GMT+2

A court de forme, l'attaquant portugais du Real vit un début de saison délicat. Son réveil est attendu mercredi soir (22h30), face au Barça.

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Crédit: Eurosport

Il n'a pas encore tiré un trait sur le Ballon d'Or 2012. Mais dans son mano a mano avec Lionel Messi, Cristiano Ronaldo n'est peut-être plus en position de force. Pendant que l'Argentin a démarré sa saison pied au plancher, le Portugais, lui, cale au démarrage. Mercredi soir (22h30), l'attaquant madrilène serait bien inspiré de marquer à Bernabeu et d'offrir au Real sa dixième Supercoupe d'Espagne, la première depuis 2008.
Au Camp Nou, Ronaldo avait traversé la manche aller comme un fantôme. Il n'avait pourtant eu besoin que d'une occasion, une seule, pour ouvrir le score de la tête, sur un corner de Mesut Özil. Le reste du temps, l'ancien Mancunien a disparu de la circulation. Et pour cause : il était trop limité physiquement pour faire la différence balle au pied. Comme face à Valence (1-1) quatre jours plus tôt, en ouverture de la Liga. Comme dimanche dernier, chez le voisin de Getafe (2-1), où il a sombré dans un naufrage collectif. "Il a été au niveau de l'équipe, relativise José Mourinho. Ni meilleur, ni plus mauvais. Je le mets dans le même bateau que les autres."
Zamorano dans le viseur
Usé par une saison prolifique et éprouvante, achevée le 27 juin, en demi-finale de l'Euro, Ronaldo tarde à retrouver ses jambes de feu. Et cela fait déjà les choux gras de la presse espagnole, A Madrid, ses prestations suscitent l'inquiétude. Pour les justifier, on lui prête des problèmes de couple. A Barcelone, elles alimentent les inévitables comparaisons avec Messi. CR7 reconnaît "ne pas être encore à 100%". Sur le terrain, sa méforme physique se traduit aussi par des gestes d'humeur à l'égard de ses coéquipiers et de l'arbitre.
Mais aux journalistes qui lui tendent le micro, il répond, sûr de sa force : "Ne vous inquiétez pas, je vais retrouver la forme rapidement." Dès mercredi soir ? Gerard Piqué ne l'écarte pas. Le défenseur central du Barça craint un réveil de l'homme aux 147 buts en autant de matches avec le Real. Il se méfie de sa "vitesse fulgurante". Un sursaut de Ronaldo n'est effectivement pas exclure. Pour peu qu'il batte Victor Valdes au Camp Nou, Ronaldo égalera la performance d'Ivan Zamorano. Jusqu'ici, le Chilien est le seul à avoir marqué lors de cinq Clasicos consécutifs. Ça fait au moins une bonne raison de relever la tête.
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