Viré, Giampiero Ventura défend son bilan... alors que Carlo Ancelotti se rapproche

Les jours passent, les heures défilent... et l'Italie ne s'en remet toujours pas. Depuis le match nul face à la Suède (0-0) en barrage retour, synonyme de non-participation à la prochaine coupe du Monde en Russie, les tifosi, littéralement KO debout, ont un homme dans le viseur : Giampiero Ventura. Coupable à leurs yeux de ne pas avoir donné sa démission dans la foulée d'un tel désastre, Ventura, viré par la FIGC (fédération italienne) ce mercredi, reste (très) critiqué. Et autant le prévenir, la situation ne risque pas de s'arranger, surtout après ses nouvelles déclarations.

"Une Coupe du monde sans l’Italie, c’est triste. Mais qu’est-ce que je peux y faire ?", a tout d'abord lâché Giampiero Ventura à un journaliste de l'émission italienne "Le Iene". Mais le désormais ex-sélectionneur de la Squadra Azzurra ne s'est pas arrêté là... "Mon bilan est l'un des meilleurs des 40 dernières années. Je n'ai perdu que deux matches en deux ans", a-t-il lâché dans l'avion qui le ramenait à Bari. Si le vase des Italiens déborde déjà depuis lundi soir, voilà la goutte qui va le faire littéralement exploser.

Si Giampiero Ventura n'a pas démissionné et a attendu d'être congédié, c'est très certainement car il souhaitait partir avec ses indemnités de départ, qui s'élèveraient à 700 000 euros selon la presse italienne. Désormais, l'Italie attend son sauveur, et tout porte à croire que Carlo Ancelotti est le premier nom sur la liste.

Plébiscité par les tifosi, l'ancien coach du PSG est prêt à dire oui à la Nazionale selon la majorité des médias transalpins, mais à condition d'avoir un projet solide, des hommes de confiance à ses côtés (Paolo Maldini...) et un vent de fraîcheur dans les idées de la FIGC. D'ailleurs, Carlo Tavecchio va rester à son poste de président de la fédération si l'on en croit les dernières informations de nos confrères italiens.