Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Mercato: la mondialisation des transferts bat son plein

Eurosport
ParEurosport

Publié 10/01/2013 à 16:46 GMT+1

La Chine, la Russie et les pays du Moyen-Orient sont à présent des acteurs à part entière du marché des transferts. Et pas seulement pour des raisons financières.

Eurosport

Crédit: Eurosport

Al Ain, Lekhwiya, Dalian Aerbin, Anzhi Makhachkala. Des clubs que personne ou presque ne connaissait il y a cinq ans. Des destinations qui n’ont d’exotique que leur positionnement géographique par rapport à l’Europe du football désormais. Aujourd’hui, ces clubs font partie des acteurs principaux de chaque marché des transferts. Et plus seulement dans le cadre de  pré-retraites dorées. Le centre de gravité - l’argent donc - s’est clairement déplacé. Et pas besoin d’aller jusqu’en Chine ou au Moyen-Orient. La Russie, la Turquie et l’Ukraine ont les moyens d’attirer des joueurs (et des entraîneurs) de renom, dans la force de l’âge. Le Brésil et l’Amérique du Nord aussi, pour d’autres raisons.
Les exemples ne manquent pas et le départ de Guillaume Hoarau (PSG) pour la Chine à seulement 28 ans montre bien que les clubs européens font face à une nouvelle concurrence. L’été dernier, le Brésilien Hulk (FC Porto) n’avait que 26 ans lorsqu’il a rejoint le Zenit St Petersbourg malgré les sirènes de Chelsea. Le Belge Alex Witsel (Benfica) seulement 23. Et le Portugais Miguel Veloso (Genoa) tout juste 26 quand il a signé au Dinamo Kiev. Il y a deux ans, le Nancéen Issar Dia, 23 ans alors, avait fait le choix de Fernerbahce alors que des grands clubs français le courtisaient. En 2011, l’Argentin Dario Conca (28 ans) avait même ouvert une nouvelle route en passant directement de Fluminense au Brésil au Guangzhou Evergrande, en Chine.
picture

Hulk Witsel Zenit

Crédit: AFP

L’argent mais pas seulement
L’argent, c’est bien évidemment le nerf de la guerre de ces nouveaux transferts. Pour le joueur comme pour le club. Le premier cherche le meilleur contrat possible, le second, la meilleure vente (sans renforcer un concurrent au passage). Serait-il possible que d’autres arguments entrent en ligne de compte ? Aller à Guangzhou, ce n’est pas vraiment progresser. Mais être entraîné par Marcello Lippi (une Coupe du monde, une Ligue des champions, etc…), ça peut compter. Au Zenit, en Russie, c’est l’Europe assurée presque tous les ans et un entraîneur (Luciano Spaletti) dont la réputation n’est plus à faire. En Turquie, c’est l’ambiance. Au Shakhtar Donetsk, il y a le froid et une ville austère d’un côté de la balance. De l’autre, Mircea Lucescu, des infrastructures dignes des plus grands clubs européens et un joyau pour stade.
Pour l’Amérique du Nord, c’est différent. Deux clubs, Los Angeles Galaxy et New York Red Bulls, sortent du lot. Mais c’est bien la ville et un nouveau mode de vie qui attirent les Européens en fin de carrière comme David Beckham ou Thierry Henry. Pas le niveau de jeu (assez faible) et le relatif anonymat de la MLS sur son propre continent. Les retours récents et en masse au Brésil (Ronaldinho, peut-être Robinho et Nene) s’expliquent aussi par la proximité de la Coupe du monde en 2014. Mais quand Santos se donne les moyens de garder Neymar une année de plus ou que les Corinthians alignent 15 millions d’euros pour reprendre Pato (23 ans !) au Milan AC, c’est aussi le signe que la donne a changé.
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Sur le même sujet
Partager cet article
Publicité
Publicité