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Mercato OM, Djamel Abdoun : "S'il y a une offre de l'OM..."

Eurosport
ParEurosport

Publié 23/05/2013 à 21:08 GMT+2

Elu meilleur joueur du championnat grec, Djamel Abdoun ouvre la porte à l'OM même s'il avoue se sentir bien à l'Olympiakos. Entretien.

djemal abdoun

Crédit: Eurosport

Vos pairs viennent de vous élire meilleur joueur du Championnat grec 2012-2013, comment avez-vous accueilli cette récompense ?
DJAMEL ABDOUN : C’est une grosse fierté. Depuis mon arrivée en Grèce, j’ai parcouru beaucoup de chemin. C’est une satisfaction d’avoir enchaîné le doublé Championnat-Coupe avec mes coéquipiers de l’Olympiakos. J’ai fini meilleur passeur (10) et inscrit 10 buts. C’est une saison pleine !
Que vaut réellement le championnat hellénique ?
D.A. : C’est vrai que ce n’est pas l’Angleterre où j’ai évolué avec Manchester City (2007). Mais quand tu joues à l’Olympiakos, tu es attendu partout. Les adversaires nous attendent et ne font que défendre. Et puis, nous jouons la Ligue des champions où nous n’avons pas été ridicules. La saison dernière, nous avons battu Marseille et Montpellier.
On a l'impression que votre départ du Championnat de France en 2010 vous a fait beaucoup de bien.
D.A. : Oui, c'est vrai. Ici, je suis dans un grand club qui me fait confiance. En France, j'ai fait des choix de carrière un peu hasardeux. C'est comme ça. Je ne regrette rien. J'ai 27 ans et je peux encore m'éclater dans le football.
Vous parlez de choix hasardeux…
D.A. : J’ai fait un mauvais choix. J’ai eu la possibilité de choisir entre Nantes et l’OM, j’ai pris Nantes et je me suis trompé… C’est mon destin. 
Et si l’OM revenait à la charge…
D.A. : Avec des si…vous savez ce qu’on peut faire. Après s’il y a une offre, on se mettra autour d’une table et je verrais ce que souhaite l’Olympiakos. Aujourd’hui, je ne vois pas l’utilité de changer. J’entends mon nom circuler dans pleins de clubs (Fulham, Wolfsburg ou encore le Besiktas), je suis bien à l’Olympiakos. J’ai trouvé une deuxième famille. J’ai trouvé une forme de stabilité. J’ai joué la C1, c’est un bonheur qu’on ne peut pas expliquer car c’est la meilleure compétition.
En France, avez-vous manqué de maturité ou était-ce davantage une question de contexte extra-sportif ?
D.A. : Mes qualités ? J'aurais pu les exprimer bien avant. J'ai commencé en Ligue 1 à 17 ans. En France, je pense que j'étais mal entouré. Aujourd'hui, j'ai un agent avec qui ça se passe très bien. A mon arrivée, j'ai vécu des moments difficiles mais avec le soutien du président de l'Olympiakos et de mon compatriote Rafik Djebbour, j'ai trouvé le bon équilibre.
A un moment, seul Arles-Avignon était prêt à vous recruter…Avez-vous payé une réputation de bad boy qu'on a vous a collée en France ?
D.A. : Quelle réputation ? C'est vrai que plus jeune j'ai fait des conneries. Qui n'en a pas fait à 20 ans ? Aujourd'hui, j'ai mûri et j'ai une famille. Je suis un autre homme et je continue à faire mon bonhomme de chemin. Maintenant, quand on vous colle une étiquette, il est malheureusement difficile de s'en détacher.
Natif de Montreuil, que pensez-vous du retour du PSG en haut de l’affiche ?
D.A. : C’est un très grand club. J’ai beaucoup d’amis là-bas dont Jérémie Ménez et Blaise Matuidi, on se voit de temps en temps. C’est bien pour Paris, et pour la France. Monaco va faire aussi très mal. Avec Marseille en C1, cela va faire un Championnat très compétitif.
Le PSG de QSI fantasmerait sur un joueur maghrébin de haut niveau. Pourriez-vous être celui-ci ?
D.A. : C’est comme si je vous disais que j’allais signer au Real Madrid demain ! Non, cela ne peut pas être moi. Samir Nasri ou Karim Benzema correspondent parfaitement. Je suis juste le meilleur joueur du championnat grec, eux ce sont des grands joueurs. Mais ça reste un rêve.
MVP en Grèce, vous êtes pourtant boycotté par Vahid Halilhodzic pour évoluer avec les Fennecs. Votre mise à l’écart était très commentée en Algérie. Comment l’expliquez-vous ?
D.A. : (Rires) Il y a un sélectionneur qui fait ses choix. On les respecte. J’ai toujours été là pour mon pays…
En Algérie, la thèse de la blessure diplomatique circule pour expliquer votre absence à la dernière CAN. Qu’en est-il exactement ?
D.A. : Les gens racontent des conneries… J’ai joué trois semaines après cette convocation. Quand j’ai été sollicité par l’Algérie, j’ai répondu présent, bien avant la qualification au Mondial 2010. J’ai été patient car on ne m’a jamais donné ma chance. Alors remettre en cause ma motivation, c’est du n’importe quoi.
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