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Pourquoi Younes Belhanda (Montpellier) n’a pas hésité à signer au Dynamo Kiev

Eurosport
ParEurosport

Publié 06/07/2013 à 11:08 GMT+2

Dans L’Equipe, Younes Belhanda raconte pourquoi il ne regrette pas d’avoir opté pour le Dynamo Kiev et dément toute volte-face. Voici les raisons qui ont guidé le choix du désormais ex-Montpelliérian.

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Crédit: Eurosport

L’entretien sonne comme une mise au point. Comme une explication de texte. Dans L’Equipe, Younes Belhanda affirme combien il est heureux d’avoir choisi le Dynamo Kiev. "Non", assure le désormais ex-Montpelliérain, il n’a jamais pensé à se rétracter. En début de semaine, plusieurs sources évoquaient pourtant une volte-face : Belhanda n’aurait plus voulu signer son contrat avec le club ukrainien. Faux, archi-faux, confirme le principal intéressé ce samedi. Qui s’explique : "Je pense que des agents ont voulu foutre le bordel. Ils voulaient se mêler au dossier et, comme ça n’a pas été possible, ils ont cherché à faire foirer le deal." L’international marocain le clame haut et fort, main sur le cœur : il ne regrette pas sa décision. Il avait trois raisons majeures pour signer au Dynamo.
PARCE QUE LE DYNAMO, C’EST "DU TOP NIVEAU"
Pour justifier son choix, Belhanda évoque d’abord "un projet très intéressant", présenté en personne par le président du club ukrainien : "Il veut repasser devant le Chakhtior Donetsk et a décidé de monter une équipe en ce sens. Ça m’a plu." Sportivement, le choix du Dynamo peut surprendre. Vu d’Europe, le championnat d’Ukraine n’est pas considéré comme un championnat majeur. Voilà pourtant plusieurs saisons que ses représentants brillent sur la scène européenne. Et surtout, insiste Belhanda, "au niveau des infrastructures, le Dynamo, c’est du top niveau". "Je vais jouer dans un stade qui a accueilli la finale du dernier Euro. Le centre d’entraînement est top niveau." Après avoir dit ça, Belhanda reprend : "Je vous assure, le projet est très intéressant." On a bien compris le message.
PARCE QUE L’UKRAINE A LES MOYENS
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Belhanda Mbokani Lens Dynamo

Crédit: From Official Website

Belhanda ne le nie pas : son transfert en Ukraine va aussi (et surtout ?) nourrir copieusement son compte en banque. "C’est un critère qui compte", admet-il. A Kiev, il va presque tripler ses revenus : on parle d’un salaire annuel à 2,2 millions d’euros. Contre 768000 euros par saison à Montpellier. Dans ces conditions, l’Ukraine, au même titre que la Russie, s’apparente à une destination attrayante. A un Eldorado, qui tranche avec une Ligue 1 aux moyens globalement limités. Belhanda insiste : "Il va falloir vous habituer à ce que de plus en plus de joueurs partent pour des pays d’Europe de l’Est. Le football s’y développe. Et, financièrement, il ne faut pas le cacher, plusieurs clubs disposent de très gros moyens."
PARCE QU’IL N’AVAIT PAS LE CHOIX
Si Belhanda a opté pour Kiev, c’est également parce qu’il ne croulait pas sous les offres. "Je n’avais pas cinquante propositions, reconnaît-il. J’en avais deux, en fait. Le Dynamo et Al-Jazira Club (Emirats arabes unis). Quand celle du Dynamo est tombée, je n’ai pas cherché à voir ailleurs." Un an plus tôt, au sortir d’une saison prolifique avec Montpellier, ponctuée par un titre de champion, Belhanda avait pourtant la cote. Notamment auprès des dirigeants parisiens. Mais il n’a jamais posé ses valises dans la capitale. "Une fois, raconte le joueur de 23 ans, Claude Makelele m’a dit que le PSG me voulait et allait passer à l’action. Il n’y a rien eu."
Pourquoi ? Parce que, à écouter Belhanda, "au PSG, il y a un problème : il n’y a qu’un mec qui dirige le club (Leonardo), on sait où il va chercher ses joueurs, aussi (en Italie)" . Mais aussi parce que sa saison 2012-2013 fut moins consistante que la précédente. "Pour un mec archinul, j’ai quand même marqué dix buts en jouant souvent sur une jambe et en ne disputant que trente matches. Ce n’est pas si mal." Les supporters montpelliérains n’ont pas toujours été de cet avis. Ils l’ont chahuté, parfois même sifflé. A leurs yeux, Belhanda n’était pas à son niveau. L’exigence de La Mosson, Belhanda l’explique ainsi, avec des mots aux antipodes de l’humilité, qui trahissent une confiance XXL : "Disons qu’on me considère comme un grand joueur, désormais." Ce "grand joueur" a décidé de quitter la France. Pour s’exiler en Ukraine.
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