Le PSG rêve (encore et toujours) d’attirer Cristiano Ronaldo… en 2016

Depuis que le Paris Saint-Germain est passé sous le giron de son actionnaire qatari, la rumeur fait son retour à intervalles réguliers. Cristiano Ronaldo serait une des cibles prioritaires du PSG. Ce mercredi, c’est L’Equipe qui donne une énième vie à cette éventualité. Selon le quotidien sportif, le club parisien a toujours en vue le recrutement de l’international portugais. A un an de la fin du contrat de Zlatan Ibrahimovic, Paris verrait dans le Madrilène la star mondiale à même de succéder au Suédois dans l’incarnation du projet de QSI.

Cet été, c'est impossible. Mais dans un an... Pourquoi ce serait possible en 2016 :

1. Selon L’Equipe, Nasser Al-Khelaïfi entretient d’excellentes relations avec Jorge Mendes, l’agent du triple Ballon d’Or, avec lequel il en discute régulièrement.

2. En 2016, le PSG devrait en avoir fini avec les sanctions liées au fair-play financier. Il pourrait donc faire l’étalage de sa puissance financière pour offrir à Cristiano et au Real les dizaines de millions d’euros nécessaires à la réalisation d’un tel projet.

3. Le joueur n’est plus aussi étroitement lié au Real Madrid qu’il a pu l’être, y compris sur le plan humain. En cause, notamment, l’éviction de Carlo Ancelotti. Le Portugais se serait déclaré, en privé, mécontent de la décision de ses dirigeants de se séparer d’un entraîneur dont il était proche.

4. A 31 ans, ce serait probablement l’année ou jamais pour le Portugais de s’offrir un dernier challenge au plus haut niveau. Et ce d’autant plus après sept ans en Espagne, et à deux ans de la fin de son bail avec le Real.

L’attirance du PSG pour Cristiano Ronaldo date du moment où le club parisien a eu la fortune nécessaire pour pouvoir "rêver plus grand". Il y a, certes, toujours eu quelque chose pour retarder l’échéance : les balbutiements parisiens du début, l’ambition du Portugais de remporter la dixième Ligue des champions madrilène, sa volonté de travailler avec Carlo Ancelotti et, last but not least, les exigences du fair-play financier. Mais les tractations souterraines du club parisien pour s’offrir ce rêve XXL n’ont rien d’inédit, ni de surprenant. La preuve en cinq dates.

Bernard Caiazzo (co-président AS Saint-Etienne) : "Il y a toujours le problème du fair-play financier. Et puis il semble que Benitez ait décidé d'en faire son attaquant de pointe. Pourquoi pas Benzema plutôt à Paris ?