Mercato : Après le Mexique, Ronaldinho pourrait imiter Rivaldo et faire un crochet par l’Angola

Le contre-pied, Ronaldinho connait. L’attaquant brésilien (34 ans) pourrait encore en donner la preuve en rejoignant prochainement le championnat angolais. A en croire Bento Kangamba, président du Kabuscorp, l’opération serait quasiment bouclée et ce ne serait plus qu’une question de temps pour que l’ancienne star de la Selaçao ne débarque. "C'est quasi certain maintenant, a-t-il confié à la télévision publique angolaise. Nous sommes en négociations, mais Ronaldinho doit d'abord aller au bout de son contrat avec son club avant de nous rejoindre". Ce ne sera pas avant juin 2016, au moment où son bail avec la formation mexicaine du Querétaro FC arrivera à son terme.

Ronaldinho au Kabuscorp, la rumeur ne surgit pas de nulle part. Dès le mois de novembre dernier, Bento Kangamba avait indiqué discuter avec l’agent de l’ex-Barcelonais et Parisien. "Nous sommes en négociations avec le représentant de Ronaldinho, avait-il lâché à l’agence portugaise Lusa. Ce serait une très bonne chose pour avoir une équipe encore plus forte." A l’époque, le boss du Kabuscorp rêvait en grand et ambitionnait d’emmener son équipe jusqu’à la Coupe du monde des clubs. Un objectif qu’il avait déjà en tête en recrutant Rivaldo en 2012, preuve que Kangamba a les moyens de ses ambitions. Alors âgé de quarante ans, le natif de Paulista avait porté les couleurs du club pendant une année, mais n’avait pas réussi à l’emmener sur les sommets espérés par son président.

Pas sûr que le Kabuscorp davantage de réussite avec Ronaldinho. En juin 2016, celui qui a vu le jour à Porto Alegre aura 36 ans et son déclin est déjà bien entamé. Il a inscrit seulement trois buts et délivré deux passes décisives en quatorze apparitions sous les couleurs de Querétaro. Encore capable d’éclairs de génie sur le terrain, Ronaldo de Assis Moreira, de son nom complet, reste surtout imprévisible en dehors. Il a provoqué la colère de ses dirigeants en manquant le rendez-vous fixé pour la reprise de l’entraînement en décembre et en ne donnant aucun signe de vie pendant trois semaines. Un risque bien connu avec Ronaldinho. Visiblement, pour un bon coup de communication, le Kabuscorp est prêt à tenter ce pari.