Mercato : Faire une croix sur Fabregas pour garder Özil, c'était le choix (discutable) de Wenger

Il ne s'en est pas fallu de grand-chose pour que Cesc Fabregas revienne à Arsenal au lieu de signer à Chelsea. D'après El Confidencial, Arsène Wenger avait toutes les cartes en main pour obtenir le retour du stratège espagnol, qui s'est révélé chez les Gunners entre 2003 et 2011 avant de retrouver le FC Barcelone. Ces cartes lui ont été données par… Josep Guardiola. L'entraîneur du Bayern Munich a convaincu son club de faire une offre pour Mesut Özil l'été dernier, selon le média espagnol.

Grand admirateur du milieu offensif allemand, le technicien catalan avait déjà tenté de le recruter du temps où il était l'entraîneur du FC Barcelone. En vain, "Pep" avait dû se résoudre à le voir filer au Real Madrid peu après la Coupe du monde 2010. Il a retenté sa chance cet été, avec plusieurs motifs d'espoir. Notamment le rendement aléatoire d'Özil à Arsenal, qui a dépensé 42 millions d'euros pour l'ancien Madrilène, mais aussi la perspective pour les Gunners d'injecter la somme de ce transfert sur Cesc Fabregas, pour lequel le club londonien avait la priorité.

Wenger avait de quoi être séduit par cette opération. Compte tenu de la puissance financière du Bayern, il pouvait espérer une offre correspondant au montant investi un an plus tôt sur Özil. Et vendre ainsi l'Allemand pour une somme supérieure à celle du transfert de Fabregas, recruté par Chelsea pour un montant estimé entre 30 et 35 millions d'euros. Mais le manager alsacien a refusé. D'après El Confidencial, il a considéré que les deux joueurs évoluent dans un registre similaire, et qu'il allait afficher sa loyauté envers Özil en le conservant dans son effectif.

A en croire le média espagnol, c'est donc un choix de Wenger de ne pas avoir recruté Fabregas, car il en avait la possibilité en transférant Özil au Bayern. Le début de saison ne le valide pas. Chelsea caracole en tête de la Premier League, dont le stratège espagnol est le meilleur passeur avec sept passes décisives. Pendant ce temps, Arsenal est huitième à neuf points des Blues, avec un Özil méconnaissable et critiqué depuis le début de la saison (un but, une passe décisive). Wenger a de quoi regretter d'avoir laissé Fabregas filer dans les bras de José Mourinho. Qui s'en frotte encore les mains.