Avec Saint-Etienne ou Lille, Rémy pourrait retrouver la Ligue 1... et les Bleus

A six mois de l'Euro, Loïc Rémy va-t-il faire son retour en France ? L'attaquant de Chelsea est en tout cas ciblé par deux formations de Ligue 1, potentielles candidates à l'Europe : Lille et Saint-Etienne. Toutes deux souhaiteraient se faire prêter l'international A (30 sélections) de 28 ans.

Ce jeudi dans But! Saint-Etienne, Christophe Galtier lui-même confirme la rumeur qui circulait depuis quelques jours. "Oui, Loïc Rémy a un profil très intéressant et il fait partie de notre liste, a déclaré l'entraîneur des Verts. On va voir s'il est possible que Chelsea nous le prête, mais il faudrait aussi qu'il prenne en charge une partie de son salaire."

Pour le LOSC, c'est La Voix du Nord qui révélait mercredi que les dirigeants nordistes avaient fait une tentative en début de semaine auprès du club londonien. Pas dépourvu en quantité devant (Tallo, Benzia, Guirassy, Guillaume…), Lille n'en est pas moins l'avant-dernière attaque de Ligue 1. D'où l'envie de s'attacher les services d'un avant-centre d'expérience pour guider la jeunesse recrutée l'été dernier.

Si la situation des deux clubs n'est pas la même, les arguments utilisés pour convaincre Rémy, eux, devraient se ressembler comme deux gouttes d'eau. Ce que le LOSC et l'ASSE ont à offrir au joueur, c'est du temps de jeu dans son pays, à six mois d'un Euro pour lequel il a une carte à jouer. Christophe Galtier ne dit pas autre chose dans But!.

Double champion de France avec l'OL (2007 et 2008), également passé par Lens, Nice et l'OM, Rémy pourrait redonner un nouveau souffle à sa carrière en faisant son retour en Ligue 1. D'autant plus qu'il est dans une situation compliquée à Chelsea, où son équipe lutte pour le maintien et où il est condamné à des bouts de matches (3 buts en 13 apparitions toutes compétitions confondues).

Reste deux obstacles à franchir pour Lille et Sainté. Le salaire du joueur, d'une part, supérieur à 600 000 euros par mois et qu'aucun de ces clubs ne pourra assumer, pas plus que les autres équipes françaises potentiellement intéressées (Marseille, Lyon...). La concurrence des clubs anglais pourrait, elle aussi, être particulièrement rude. Crystal Palace mais surtout Newcastle, où Rémy a déjà évolué en 2013-2014, suivraient de près sa situation.

Le retour victorieux en Ligue 1, cet été, de Diarra et Ben Arfa, tous deux convoqués en équipe de France depuis, pourrait toutefois donner des idées au Martiniquais. Celui-ci n'a plus porté les couleurs de l'équipe nationale depuis le 14 octobre 2014 et une victoire en Arménie (0-3). Dans une attaque tricolore orpheline de Benzema jusqu'à nouvel ordre, Rémy peut espérer être des 23 qui disputeront l'Euro en France. A condition, d'ici là, de jouer… et de marquer.