Mercato - Moussa Dembélé comme priorité de l’été pour l’OM : coup de théâtre ou écran de fumée ?

C’est un tour de magie opéré par l’OM. Ou une rumeur mercato de plus qui se dégonflera dans la seconde. Ce lundi, la chaîne Sky Sports, d’habitude très bien renseignée, affirme que l’OM a fixé une priorité pour cet été : signer Moussa Dembélé, le prolifique attaquant du Celtic Glasgow.

Un nom alléchant mais surtout très surprenant : jusqu’ici, le nom du Français n’avait jamais réellement été évoqué. Au contraire. Même ce lundi, L’Equipe affirme que Carlos Bacca est considéré comme une piste A’, derrière le rêve Olivier Giroud, avant de citer le nom de Wilfried Bony comme autre possibilité explorée par le board marseillais.

Sur le papier, le nom de Moussa Dembélé est un pari attrayant. Jeune Français parti s’expatrier très tôt du côté de Fulham, il n’a cessé de progresser en marquant d’abord 17 buts avec le club anglais en 2015-2016 (dont 15 en Championship) pour définitivement briller avec le Celtic Glasgow la saison passée. Ses 32 buts en 49 matches, dont 3 en C1 et 17 en championnat, ont fait du jeune homme de 20 ans une cible de choix sur le marché.

Si Chelsea et West Ham se sont cassés les dents sur le dossier l’hiver dernier à en croire Sky Sports, cet été pourrait être celui de l’exode pour Dembélé. Son nom a été cité du côté du Milan AC mais ne faisait pas encore partie des animateurs de l’été. C’est désormais le cas avec cet intérêt olympien.

Pourtant, beaucoup de choses clochent dans cette histoire. Premièrement, depuis plusieurs semaines, l’OM semble réticent à lâcher une somme énorme pour obtenir son attaquant de pointe. L’Equipe affirme encore aujourd’hui que le board marseillais ne souhaite pas mettre 20 millions sur la table pour Bacca. Dembélé est estimé à 50 millions…

En réalité, le club olympien, qui multiplie les dossiers chauds (Mandanda, Rami), pourrait tenter un coup d’esbrouffe histoire de mettre la pression sur le Milan AC pour qu’il cède sur le dossier Bacca. Une technique de mercato classique mais parfois payante. Reste à savoir si l’OM suivra cette voie.