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Présidence de la FIFA : "Trop tôt pour savoir ce que Platini dira"

ParAFP

Mis à jour 30/06/2015 à 18:43 GMT+2

Michel Platini et l'UEFA attendent le comité exécutif extraordinaire de la FIFA le 20 juillet pour se positionner ensuite concernant l'avenir de l'instance suprême du foot, engluée dans une crise sans précédent, sur fond de corruption, qui a éclaté il y a un mois. "Platoche" se présentera-t-il ? Rien n'est acquis pour le moment.

Michel Platini lors de la conférence de presse J-365 de l'Euro 2016

Crédit: Panoramic

Le 28 mai, alors que le "Fifagate" venait d'exploser, Platini avait demandé les yeux dans les yeux à Joseph Blatter, président de la FIFA depuis 1998, de démissionner. Le lendemain, Sepp Blatter était tout de même réélu, avant de remettre son mandat quatre jours plus tard et de promettre la tenue de nouvelles élections, dans un cadre qui sera défini par la fameuse réunion du gouvernement du foot mondial à Zurich le 20 juillet. Platini sera-t-il candidat ? Donnera-t-il son soutien à quelqu'un d'autre ? En a-t-il parlé aux membres de sa confédération réunis à Prague lundi et mardi ?
"Il n'y a pas eu de grandes discussions au sein du comité exécutif de l'UEFA là-dessus, il y a des discussions plus générales, il faut sauver la FIFA. Le comité exécutif du 20 juillet fixera le congrès électif de la FIFA. Nous verrons, nous en saurons plus pour la suite", a dégagé en touche Gianni Infantino, secrétaire général de l'UEFA devant la presse mardi.
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Joseph Blatter, le Prince Ali bin Al Hussein et Michel Platini

Crédit: AFP

Platini pourrait-il demander le 20 juillet à Blatter de démissionner effectivement, c'est-à-dire de partir, sans attendre comme il le fait la tenue d'élections entre fin 2015 et début 2016? "C'est trop tôt pour savoir ce que dira Platini au comité exécutif de la FIFA le 20 juillet", s'est contenté de répondre Infantino.

Le temps de la réflexion

Il ne fait pas de doute que Platini s'est donné le temps de la réflexion, le temps également de prendre le pouls autour de lui, comme il l'avait fait avant d'annoncer fin août 2014 que son "heure" n'était pas venue pour aller à la FIFA.
A Prague, l'ancien triple Ballon d'or, qui a fêté ses 60 ans le 21 juin, n'a pas participé aux points presse de son instance. Le président de l'UEFA n'est pas obligé de le faire dans le cadre d'un comité exécutif, mais s'il avait eu un message à délivrer, il l'aurait fait. Comme autrefois sur le terrain, le meneur de jeu a décidé du tempo: l'ex-joueur de la Juventus l'a ralenti, loin de la tempête médiatique autour de la FIFA il y a un mois.
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Michel Platini - UEFA 2014

Crédit: AFP

Les lignes bougeront forcément après le 20 juillet. Tout candidat à la présidence de la FIFA doit se déclarer au plus tard quatre mois avant cette échéance. L'UEFA a-t-elle un calendrier souhaité? "Il n'y a pas eu de discussion sur plutôt décembre ou janvier. Le plus important, c'est qu'il faut des organes du foot positifs", a balayé Infantino.
Pour l'heure aucun candidat sérieux ne s'est formellement présenté directement. L'entourage du Prince Ali, challenger de Blatter le 29 mai, a fait savoir le jour de l'annonce du retrait de Blatter qu'il était prêt à y retourner, mais rien depuis. Zico, ex-légende du foot brésilien, aimerait être candidat mais a peur de ne pas avoir les soutiens nécessaires. Un proche de Maradona a dit qu'il était prêt à y aller. Le président de la Fédération libérienne Musa Bility, peu connu, s'est dit motivé. Le véritable échiquier électoral s'agencera quand Platini se positionnera.
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