Trophée des champions : Daniel Alves, l’aîné qui sait se faire respecter

Le Paris Saint-Germain pose et exulte avec le Trophée des champions dans la chaleur de Tanger. Daniel Alves, lui aussi, affiche un large sourire. Le Brésilien a beau avoir tout gagné, lui aussi savoure ce moment comme il se doit, pas blasé pour un sou. L’image fait plaisir à voir, d’autant qu’elle parachève une prestation plus que séduisante de l’ancienne star du grand Barça.

Pour pallier les absences de Julian Draxler et Angel Di Maria, Unai Emery avait fait le pari de positionner Alves ailier droit samedi soir contre Monaco. Un choix qui avait de quoi laisser sceptique. Mais les mauvaises langues n’auront pas beaucoup de grain à moudre après ce match tant le Brésilien a brillé. Discret en première mi-temps, on a tout de même senti le joueur à l’aise dans sa nouvelle équipe, en témoigne sa bonne entente avec Thomas Meunier.

C’est en deuxième période que le show a débuté. Tout a commencé par un coup franc claqué à la perfection dans le but de Danijel Subasic (51e). Le néo-parisien a alors pris les choses en main. N’hésitant pas à jouer des deux côtés de l’attaque, il a placé des accélérations qui ont fait souffrir les latéraux monégasques. Idem pour ses centres, tendus et précis comme il les affectionne tant.

Adrien Rabiot s’est permis d’en gâcher un (60e) mais pas deux, puisque c’est sur une galette du Brésilien que ce dernier a offert le Trophée des Champions au PSG trois minutes plus tard. Qu’on se le dise, même à 34 ans, Dani Alves reste Dani Alves.