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OL – Juvisy : elles auront un rôle clé

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 13/04/2013 à 19:34 GMT+2

Elodie Thomis et Amandine Henry pour l’OL, Julie Machart et Nelly Guilbert pour Juvisy… Elles risquent d’être au centre des débats en demi-finale aller, ce soir (21h00).

ELODIE THOMIS ET JULIE MACHART : à 1000 à l’heure
Une fusée nommée Thomis
Elodie Thomis réalise une énorme saison, mais ce sont surtout les progrès de l’attaquante qui sont impressionnants. Elle progresse encore plus vite qu’elle ne coure, c’est dire. Réputée maladroite à l’origine, Thomis ne suscite plus du tout les mêmes critiques désormais. Notamment depuis qu’elle a étalé sa qualité technique avec les Bleues face aux Pays de Galles en avril dernier en signant un triplé (4-0). Quelques mois plus tard, elle offre le titre de champion à l’OL avec une prestation d’exception (et un doublé) contre Juvisy lors de la dernière journée (3-0). Et enfin, cette saison, lorsqu’elle a torturé la défense de Montpellier au match aller en claquant trois buts (6-2).
En plus d’une puissante athlétique hors du commun - elle est sans doute la joueuse la plus rapide au monde - Thomis ajoute une qualité de percussion phénoménale, et un mental irréprochable profitant de sa vitesse pour revenir défendre comme personne.
Machart, le diamant brut
De l’autre côté du terrain, il ne faudra pas louper Julie Machart. Parmi les joueuses les plus talentueuses de D1 féminine, l’ailière de Juvisy n’en finit plus d’enchanter les spectateurs essonniens. Son dernier fait d’armes, en quart de finale aller de Ligue des champions restera dans les mémoires ; un missile de 25 mètres en pleine lucarne qui donne la victoire à la Juv’ face à Göteborg (1-0).
Extrêmement vive, rapide et dotée d’une technique d’exception, elle sait "casser les reins" de l’adversaire, particulièrement lorsqu’il y a de l’enjeu. Lors de la dernière journée du championnat 2012 face à l’OL, elle avait été la meilleure de son équipe, donnant le tournis à la défense lyonnaise durant toute la rencontre. Celle-ci avait d’ailleurs été marquée par la performance d’une fusée - Thomis - et d’un talent hors norme - Machart. Les deux joueuses pourraient nous proposer une opposition du même type samedi soir au stade de Gerland. Elles  seront à suivre de très près durant cette confrontation historique.
AMANDINE HENRY ET NELLY GUILBERT : indispensables
Nelly Guilbert, la patronne
Nelly Guilbert contrôle l’arrière-garde du FCF Juvisy. Son seul regard affiche une détermination sans faille. Souriante en dehors du terrain, elle enfile le masque de la guerrière dès qu’elle croise un carré d’herbe verte. Joueuse la plus utilisée par Sandrine Mathivet cette saison (2172 minutes), la défenseuse centrale est un élément clé de l’équipe de Juvisy.
Face à la meilleure ligne d’attaque en Europe, son rôle sera encore plus important que d’habitude samedi soir. Au cœur de la défense, elle aura la lourde tâche de repousser les offensives adverses. C’est elle qui replacera ses coéquipières pour qu'elles ne lâchent pas les Lyonnaises. C’est encore elle qui donnera l’assaut sur les coups de pieds arrêtés pour aller placer sa tête dans la surface de Bouhaddi. C’est elle aussi qui donnera de la voix pour galvaniser ses partenaires quand il le faudra.
Amandine Henry, l’extra-terrestre
C’est Patrice Lair qui le dit dans une interview récente au magazine "Le foot Lyon". "Elle a un genou en l’air mais fait des matches époustouflants. C’est une extra-terrestre. Comment peut-on se passer d’elle ?" Logiquement, Henry est la joueuse que l’entraîneur de l’OL féminin utilise le plus (2077 minutes). Puissante, décisive, et douée techniquement, la milieu de terrain est le prototype de la joueuse moderne. Un rush plein axe, un caviar au dessus de la défense ou entre les lignes, une frappe lointaine en pleine lucarne ; elle peut changer le cours d'une rencontre sur un seul geste.
A seulement 23 ans, c’est d'ailleurs elle qui prend la responsabilité de tirer les penalties quand il le faut. Dans le jeu aussi, lorsque l’OL féminin est moins bien, le déclic vient souvent de sa numéro 6. C’était le cas en février, lors du match retour en D1 face à Juvisy. Alors qu’Henry débutait en latérale droite, l’OL semblait moins en forme que d’habitude… Patrice Lair le remarque vite et la replace dans l’axe. La partie change et Lyon l'emporte (2-0). Quand Henry va, tout va.
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