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France-Espagne : les leçons du match aller (1-1)

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ParEurosport

Mis à jour 24/03/2013 à 14:22 GMT+1

Mardi, les Bleus vont retrouver l'Espagne au Stade de France. Cinq mois après le nul ramené de Madrid (1-1), beaucoup de choses ont changé.

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Crédit: Eurosport

En octobre dernier, l'équipe de France version Didier Deschamps s'offrait son premier moment de bravoure en arrachant le match nul à Madrid (1-1). Cinq mois plus tard, qu'est-ce qui a changé ? Bien sûr, il y a d'abord la situation au classement. Au Stade de France, c'est en position de leader du groupe I que les Bleus accueilleront l'Espagne. Une victoire et la Roja serait reléguée à cinq points. Un gouffre. Le contexte est également différent. "Avant l'Espagne, on avait surtout perdu le match précédent face au Japon (0-1). Ça change beaucoup de choses", a rappelé Didier Deschamps à Clairefontaine. Sans oublier qu'Iker Casillas, David Silva et Jordi alba ne seront plus là. Mais le changement est sans doute plus profond que ça. En Espagne, les Bleus avaient grandi le temps d'une soirée en bousculant les champions du monde et d'Europe en titre. Mardi, ils devront montrer qu'ils en ont tiré des leçons.
Blaise Matuidi résume parfaitement la différence entre l'avant et l'après Espagne-France. "A l'aller, on a pris confiance et on a pris conscience de nos qualités. On a su qu'on pouvait faire douter les plus grandes équipes", assure-t-il. Yohan Cabaye acquiesce : "A l'aller, je ne pense pas qu'on était en surrégime. On l'a confirmé lors des matches suivants en faisant des résultats". Derrière, l'équipe de France était allée faire chuter l'Italie à Parme (1-2) avant de s'incliner sans démériter face à l'Allemagne (1-2). "Depuis le match aller, on a continué notre chemin, se réjouit donc le Magie. Les résultats sont très positifs. De leur côté, ils sont deuxièmes du groupe. Donc on peut être assez optimistes pour mardi soir". Didier Deschamps n'oublie pas que l'Espagne avait bénéficié d'un corner juste avant l'égalisation d'Olivier Giroud dans les arrêts de jeu. "Quand on voit le scenario de l'égalisation, ça ne doit pas arriver souvent à l'Espagne", semble-t-il encore surpris. L'histoire aurait pu être différente. Mais elle a tourné en faveur des Bleus.
"A l'aller, ils n'ont pas su défendre tout le match"
Au moment des retrouvailles, les données ont forcément changé. "On partait plus dans l'inconnu avant le match aller. Je vais bien sûr me servir de ce match", a annoncé Deschamps. A Madrid, le déclic avait eu lieu à la pause lorsque la France était passée en 4-2-3-1 avec l'entrée en jeu de Mathieu Valbuena dans une position de meneur de jeu. Face à l'Espagne, la meilleure défense ne serait-elle pas l'attaque ? C'est l'un des enseignements qu'en ont tiré les Bleus. "Au match aller, on savait qu'ils allaient attaquer et mettre la pression. Ce qui m'a surpris, c'est le côté physique, se souvient Cabaye. Ils n'ont pas su défendre tout le match comme on le faisait, ce qui nous avait permis d'égaliser". C'est peut-être là l'une des (rares) faiblesses de l'armada espagnole. "Lorsque cette équipe a le ballon et qu'elle doit attaquer, elle sait faire. Quand elle doit défendre, elle a plus de mal", synthétise Deschamps qui se rappelle aussi que les hommes de Vicente Del Bosque avaient "plongé physiquement en deuxième mi-temps".
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FOOTBALL 2012 France-Espagne (Arbeloa et Ribery)

Crédit: AFP

En cinq mois, l'Espagne a aussi perdu quelques certitudes. "Le 1-1 à Madrid leur a fait mal sur le moment", souligne Deschamps. Ce week-end, c'est la modeste Finlande, 87e nation au classement FIFA, qui l'a accrochée à domicile (1-1). Mais les Bleus ne veulent pas commettre l'erreur d'enterrer trop vite la Roja. "Après le match aller, ils ont eu deux matches amicaux qu'ils ont gagné facilement (5-1 au Panama puis 3-1 face à l'Uruguay), rappelle Cabaye. Je ne pense pas que ce soit la fin du cycle. On disait ça aussi du Barça et on a vu face à l'AC Milan (victoire 4-0)". Mais les Français ont tiré de ces derniers matches des enseignements supplémentaires. "L'Espagne n'est pas moins forte. Mais face à un mur, c'est toujours difficile. Les adversaires ont surtout compris comment les jouer, ils ont trouvé le remède pour les affronter. avance ainsi Matuidi. A nous aussi d'y arriver aussi". En cinq mois, les Bleus ont eu tout les temps de préparer le leur.
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