Journal de l’Espagne : Sergio Ramos devrait jouer son 100e match avec la Roja contre la Finlande

Bientôt la centaine pour Sergio Ramos. Le défenseur espagnol devrait franchir le cap des cent sélections vendredi contre la Finlande en match qualificatif pour la Coupe du monde 2014. Il deviendrait ainsi le premier Européen de l’histoire à atteindre cette barre symbolique avant ses 27 ans, qu’il fêtera le 30 mars prochain. Le précédent record était détenu par Lukas Podolski, qui avait 27 ans et 13 jours au moment d’honorer sa centième cape sous les couleurs de l’Allemagne. Mais Ramos ne souhaite pas s’arrêter en si bon chemin et vise beaucoup plus haut. "Si j'ai la chance de jouer comme (Carles) Puyol jusqu'à 34 ans, alors je pourrais peut-être atteindre la barre des 200 sélections, explique-t-il dans un entretien accordé à Marca cette semaine. Je suis au milieu de ma carrière et je peux encore progresser".

Sa centième sélection est aussi l’opportunité pour lui d’ouvrir la boîte à souvenirs, riche de deux titres de champion d’Europe (2008, 2012) et d’un sacre mondial en 2010. "En excluant les trois finales, je dirais que le moment le plus fort est la demi-finale contre le Portugal lors du dernier Euro, se remémore Ramos dans les colonnes de AS. Pour la tension de la séance de tirs au but et pour la qualité de l’adversaire." Après avoir engrangé les trophées avec la Roja, le Madrilène reste ambitieux et veut remporter la Coupe des Confédérations, "un titre qui nous manque". Mais avant de se projeter sur cet objectif estival, il souhaite prendre une option sur la qualification pour le Mondial 2014. Buteur au match aller contre la France (1-1), il connait l’importance des deux rencontres à venir. "Nous devons battre la Finlande puis la France et nous sommes là pour ça." Un discours mobilisateur, pour celui qui pourrait être capitaine de la Seleccion vendredi.

BUSQUETS OK, XABI ALONSO TRES INCERTAIN

Les Espagnols sont diminués au milieu de terrain. Pour le match contre la Finlande, Vicente del Bosque devra faire sans Xavi, touché aux ischio-jambiers et préservé en vue du déplacement au Stade de France mardi prochain. Le sélectionneur de la Roja pourrait également être privé de Xabi Alonso, qui n’a pas participé à l’opposition lors de l’entraînement mercredi. Aucun risque ne devrait être pris avec le milieu madrilène avant d’affronter les Bleus. Sergio Busquets devrait lui être à la disposition du staff. Le Barcelonais avait écourté sa séance mardi, mais a participé normalement à celle de mercredi. En l’absence d’Iker Casillas, Victor Valdés pourrait être titularisé au poste de gardien.

La composition probable de l’Espagne contre la Finlande : Valdés - Arbeloa, Piqué, Ramos, Jordi Alba - Iniesta, Busquets, Cazorla - Pedro, Cesc, Villa

CASILLAS, PARTANT CERTAIN POUR LE BRESIL

Iker Casillas peut déjà réserver son billet pour le Brésil cet été. "Même s’il ne joue pas jusqu’à la fin de la saison", le gardien madrilène sera du voyage en Amérique du Sud pour y disputer la Coupe des Confédérations, comme l’a affirmé Vicente del Bosque sur les ondes de la Cadena SER mercredi. "C’est un signe de respect et d’admiration pour l’un des meilleurs joueurs du football espagnol. Il a 140 sélections, il nous a beaucoup donné, nous le tenons en très haute estime." Victime d’une fracture de la main gauche fin janvier, le gardien madrilène a repris l’entraînement avec le Real la semaine passée. Désormais en concurrence avec Diego Lopez pour une place de titulaire dans son club, Casillas devra regagner sa place chez les Merengue.

DEL BOSQUE ET LES "JEUX D’ENFANTS" DE MOURINHO

Une polémique qui ne perturbe pas Vicente del Bosque. Alors que José Mourinho a émis des doutes sur la régularité de l’élection du meilleur entraîneur de l’année, prix remporté par le sélectionneur espagnol, ce dernier garde sa sérénité. "Ça ne me dérange pas du tout, a-t-il déclaré, toujours dans un entretien pour la Cadena SER. Nous sommes à 48 heures d’un gros match contre la Finlande et je ne m’occupe pas de cela. C’est une question que je dois prendre avec recul." Selon Del Bosque, "ce sont des jeux d’enfants. Ça ne me donne même pas envie de sourire pour que ce ne soit pas mal interprété." D’autant que son palmarès parle pour lui.