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Le duel Zlatan - Cristiano Ronaldo : Zlatan a maintenu le suspense, CR7 l'a tué

Damien Dorso

Mis à jour 20/11/2013 à 01:30 GMT+1

Zlatan Ibrahimovic a tenu son rang et signé un doublé contre le Portugal mais il a dû s'incliner devant le fabuleux Cristiano Ronaldo qui a qualifié la Selecçao.

Portugal Sweden Pepe Ibrahimovic

Crédit: AFP

Il n'y aura pas de contestation possible. Dans le barrage retour qui opposait la Suède et le Portugal dans la banlieue de Stockholm, le duel de géants a eu lieu. Et il a clairement tourné en faveur de CR7. Emmenés par leur star, les Portugais se sont imposés (2-3) et se sont qualifiés pour le prochain Mondial. Comme prévu, Zlatan Ibrahimovic s'est mis en évidence et a, un temps, permis à la sélection scandinave d'espérer voir le Brésil en claquant un doublé en seulement quatre minutes. Pourtant, dans une seconde période de folie, la performance du prolifique Parisien a été complètement éclipsée par celle de Cristiano Ronaldo. Le Madrilène, aussi intenable qu'étincelant, a inscrit les trois buts de son équipe.
Le Ballon d'or 2008 avait déjà marqué l'unique but du match aller à Lisbonne (1-0) et, avec désormais 47 réalisations, rejoint Pedro Miguel Pauleta en tête du classement des meilleurs artilleurs de la Selecçao. Agé de 32 ans, Zlatan Ibrahimovic, lui, a vraisemblablement vu s'envoler sa dernière chance de disputer une Coupe du monde.

Zlatan plus précieux aux avant-postes

Théoriquement une nouvelle fois aligné avec Johan Elmander à la pointe du 4-4-2 suédois, Zlatan Ibrahimovic a pourtant longtemps évolué en meneur de jeu. Son équipe tenant le ballon assez loin de la surface portugaise en première période, le joueur du PSG n'a cessé de décrocher pour participer à la construction des offensives suédoises. Il a pris ses responsabilités et souvent permis de lancer des offensives sur la gauche avec Olsson et Kananiklic mais ces attaques se sont révélées cruellement stériles car la présence de Zlatan manquait ensuite dans la surface de Rui Patricio pour reprendre les centres. "Je voulais maintenir un équilibre entre les moments où je redescendais et ceux où je jouais haut, a expliqué l'intéressé après le match. Je dois recevoir le ballon dans les pieds pour exprimer mes qualités".
Pas assez précis dans sa reprise à la suite d'un corner juste avant la pause, Ibrahimovic s'est montré beaucoup plus tranchant en seconde période. La Suède aurait ainsi pu ouvrir le score si Larsson avait profité de sa passe en retrait (49e). Trop souvent dominé dans son duel de colosses avec Pepe et Bruno Alves, il a fini par prendre le dessus pour égaliser de la tête sur corner et lancer la révolte des siens (1-1, 68e). D'un surpuissant coup franc à ras de terre quelques instants plus tard (2-1, 72e), "Ibracadabra" s'est offert une neuvième réalisation lors de ses sept sélections. Il a surtout mis le feu à la Friends Arena et permis à la sélection suédoise, qui n'avait plus qu'un but à inscrire pour se qualifier, de rêver du Brésil.

CR7 allait beaucoup trop vite

Cristiano Ronaldo a vite douché les fous espoirs du public suédois. Disponible et volontaire mais maladroit en première période (32e, 35e, 43e), le joueur du Real Madrid a ensuite haussé le ton et étalé ses qualités de vitesse. Parfaitement lancé par Joao Moutinho, il a largué Larsson pour s'en aller tromper Isaksson et ouvrir le score (50e). Ce but à l'extérieur a évidemment conditionné la suite de la rencontre et obligé les Suédois à se livrer. CR7 a dès lors pu profiter à plein des espaces dans le camp adverse et guetter les contres.
Intenable, inarrêtable et redoutablement précis avec son pied gauche, il a égalisé avec panache (2-2, 77e) avant de tuer le suspense dans la foulée (2-3 79e). Absolument déchaîné et responsable de 12 des 17 tirs de son équipe soit plus que l'ensemble de la sélection suédoise (10), il aurait même pu encore corser l'addition en fin de partie (81e, 87e et 90e+3). Ce n'était pas nécessaire. Grâce à son génie madrilène, le Portugal a décroché son Graal et ira au Brésil en juin prochain. "Si vous me demandez s'il mérite le Ballon d'or, je vais vous répondre résolument oui, n'a pas hésité à lancer Paulo Bento. Pas que cette année, tous les ans. Non seulement en tant que sélectionneur, mais aussi en tant que Portugais, je me sens privilégié que nous ayons un tel joueur".
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