Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Lloris, nouvelle vie

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 12/09/2012 à 18:23 GMT+2

Impeccable avec les Bleus en Finlande et face à la Biélorussie, Hugo Lloris s'apprête à découvrir Tottenham où il va devoir gagner sa place.

2012 France Lloris

Crédit: AFP

Du haut de ses 40 sélections, Hugo Lloris commence à avoir l'habitude des semaines internationales qui le mènent invariablement à Clairefontaine, au Stade de France et/ou aux quatre coins de l'Europe. Toujours - ou presque - la même musique. Depuis cette semaine, elle a quelque peu changé puisque Lloris n'est pas rentré dans le Rhône, où il résidait depuis 2008. Mais à Londres, son nouveau point de chute. Le désormais gardien de Tottenham était attendu mercredi pour faire connaissance avec des coéquipiers qu'il n'a pas encore croisé, ayant signé son contrat juste avant de remplir ses devoirs internationaux avec l'équipe de France.
Recruté pour 10 millions d'euros (+ 5 millions de bonus éventuel) par le club du nord de la capitale britannique, Hugo Lloris a été quelque peu refroidi par Andre Villas-Boas, avant même d'avoir posé un pied à White Hart Lane. Le Portugais roule pour Brad Friedel, quadragénaire imperturbable et toujours vert. Cela n'a pas plu au Français, parti en Premier League pour y jouer les premiers rôles. Il devra se battre pour gagner sa place dans le but des Hotspurs. Il est prêt à assumer et l'a prouvé sur le terrain avec l'équipe de France.
picture

Hugo Lloris, France

Crédit: PA Photos

"J’ai beaucoup de choses à prouver là-bas"
 Interrogé sur le sujet en conférence de presse avant d'affronter la Finlande et la Biélorussie, l'ancien Lyonnais a, à chaque fois, opposé une fin de non-recevoir à l'interlocuteur qui mettait le sujet sur le tapis.  "On est à la veille d'un match important avec l'équipe de France, ce serait déplacé de parler de ma situation", a-t-il répondu fermement, lundi. Sur le sujet, le gardien ne s'est pas montré prolixe, sinon avec Didier Deschamps qui a dévoilé au tout début du rassemblement que son portier n'avait guère "apprécié" l'accueil peu chaleureux du technicien portugais, déjà menacé après un début de saison bien peu reluisant. En soutenant Friedel, AVB a tenu à montrer qu'il restait le patron et que Daniel Levy, président du club qui a fait venir Lloris, n'avait pas la main sur le secteur sportif.
Sa réponse à Villas-Boas, Lloris l'a apportée sur le terrain. A Helsinki où il a réussi l'arrêt qu'il fallait. Et à Saint-Denis, où il a gagné un duel très chaud au retour des vestiaires avant de repousser un penalty. Pas mal pour un gardien qui n'est pas (encore) numéro un aux Spurs. Mais qui fera tout pour le devenir. "Je vais rejoindre tranquillement Tottenham, découvrir un autre univers, un autre championnat. J’ai beaucoup de choses à prouver là-bas. Il va falloir travailler", a-t-il consenti à lâcher en zone mixte, mardi. Il faudra aussi faire reculer Brad Friedel, auteur d'un match XXL face à Norwich (1-1) et qui ne compte pas lâcher sa place comme ça. "Il va vouloir jouer. Moi aussi", a-t-il lancé dimanche. L'Américain a joué 307 matches joués d'affilée en Premier League. Hugo Lloris rêve de mettre fin à sa série. Ça devrait arriver à un moment ou à un autre. Le temps de se faire connaitre.
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Partager cet article
Publicité
Publicité