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Zico, Bility, Bin Hussein : voilà ceux qui s’opposeront à Platini

Loïc Tanzi

Mis à jour 29/07/2015 à 15:23 GMT+2

FIFA – Michel Platini ne sera pas le seul candidat à la présidence de la FIFA. Entre ceux qui ont déjà annoncé officiellement qu’ils se lançaient et ceux qui ne l’ont qu’évoqué, tour d’horizon des adversaires du Français.

Zico, Bility, Bin Hussein

Crédit: Eurosport

Zico, l’adversaire le plus crédible

Qui est-il ? Le "Pelé Blanc" comme il était surnommé lors de sa carrière de joueur est une icône du football mondial. Zico s’est lancé dans une carrière d’entraîneur à sa retraite. Du Japon à l’Inde récemment en passant par la Turquie ou l’Irak, il a pu découvrir les différents football du monde. Mais le Brésilien manque cruellement de référence dans les instances de son sport.
Pourquoi il y va ? Comme bon nombre de ses concurrents, Zico a pour ambition de changer le mode de fonctionnement de la FIFA. "C’est mon devoir d’utiliser mon expérience et mes connaissances pour essayer de changer les choses", avait-il déclaré lors de son annonce officielle. Cependant, même dans son pays, Zico ne fait pas l’unanimité. L’homme a envoyé récemment une lettre au président de la Fédération brésilienne pour tenter de le convaincre de se rallier à sa cause. "J’ai envoyé au président Marco Polo un courrier lui exposant les grandes lignes de ma candidature, et il me reste maintenant à attendre sa réponse pour voir s'ils acceptent de s'engager ou non".
Quelles chances a-t-il ? Son nom et ses propositions peuvent lui permettre de glaner quelques voix. Mais le Brésilien part de trop loin, il manque d’expérience et de soutien dans les instances internationales.
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Iraq's head coach Zico during an Asian qualifier against Japan in Saitama (AFP)

Crédit: AFP

 Ali Bin Hussein, disciple de Platini

Qui est-il ? Il était le seul obstacle à la réélection de Sepp Blatter en mai dernier. Le président de la fédération jordanienne avait surpris son monde en réussissant à pousser le Suisse à un deuxième tour avant de se rétracter devant ses infimes chances de victoire. Mais le Prince Ali Bin Hussein a acquis une crédibilité importante.
Pourquoi il y va ? Pour continuer le projet qu’il a mis en place lors de l’élection du mois de mai. La candidature de Michel Platini aurait pu le pousser à se ranger. Le Français avait été un soutien important lors de sa campagne. Mais l'homme en a décidé autrement en envoyant plutôt son adversaire dans les cordes. "Platini n'est pas bon pour la FIFA. Les fans de foot et les joueurs méritent mieux. La FIFA est empêtrée dans le scandale (...) La culture des arrangements en coulisses, en sous-main, doit prendre fin."
Quelles chances a-t-il ? Il sera le plus gros concurrent de Platini. De là à le battre, il y a un gouffre.
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Prinz Ali bin Al Hussein (l.) und UEFA-Präsident Michel Platini (r.) beim FIFA-Kongress

Crédit: Imago

Maradona, la plus surprenante

Qui est-il ? A-t-on encore besoin de présenter Diego Armando Maradona ? Champion du monde 1986, l’Argentin est considéré par beaucoup comme le plus grand joueur de l’histoire du football. Depuis, il ne cesse de faire parler de lui pour des affaires extra-sportives et ses dérapages en tout genre.
Pourquoi il y va ? L’idée d’une candidature semble avoir traversé l’esprit de l’Argentin. Elle a le mérite qu’on porte attention à l’homme. Mais est-elle vraiment fondée sur des bases solides ? Se présenter à la président de la FIFA nécessite d’aller chercher les voix les unes après les autres auprès des fédérations et des grandes confédérations. Maradona semble bien loin de ces considérations. Malgré sa renommée.
Quelles chances a-t-il ? Il faudrait déjà que l’Argentin ait une chance d’avoir 5 fédérations qui acceptent de s’engager auprès de lui pour se présenter.
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Diego Maradona et Angel Di Maria

Crédit: AFP

Chung Mong-joon, l'homme fort du foot asiatique

Qui est-il ?  Puissant entrepreneur sud-coréen, à la tête de Hyundai, Chung Mong-joon n’est pas un inconnu à la FIFA. Vice-président entre 1994 et 2011, l’Asiatique ne veut pas laisser passer sa chance de devenir N°1.
Pourquoi il y va ? "Je suis candidat, je veux apporter un vent nouveau au sein de la FIFA en tant que non-Européen. Je vais lutter contre la corruption et mener une politique de transparence". L’homme compte surfer sur le fait qu’il n’est pas européen pour tenter de convaincre les fédérations qu’il est le symbole du changement. Chung Mong-joon compte d’ailleurs avoir le soutien de son continent avant tout. Si ce n’est pas le cas, il pourrait être tenté de ne pas se lancer.
Quelles chances a-t-il ? Même s’il est connu à la FIFA et fort dans son continent, l'homme n'a pas le charisme mondial pour battre Michel Platini.
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former FIFA VP Chung Mong-joon bids to replace Sepp Blatter

Crédit: Eurosport

Musa Bility, pour l'Afrique

Qui est-il ?  Président de la fédération libérienne, Musa Bility a été le deuxième à se déclarer officiellement après Zico.
Pourquoi il y va ? "Il est temps que l’Afrique domine le monde", ce sont les mots de Musa Bility. Comme Chung Mong-joon, le Libérien table sur le soutien de son propre continent pour avoir une chance de faire entendre sa voix. "L’Afrique est le bloc qui contient le plus de fédérations à la FIFA, nous devons prendre les commandes pour changer le football ensemble." Et l’homme n’a pas une basse estime de lui-même. "Je pense que je suis le favori. Je viens du continent le plus populaire."
Quelles chances a-t-il ? Même si l’Afrique fait corps derrière son candidat, l’homme aura bien du mal à convaincre les autres confédérations.
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Musa Bility

Crédit: AFP

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