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Cyril Abiteboul le confirme : Renault n'exclut pas de "reprendre une écurie"

ParF1i

Mis à jour 06/03/2015 à 11:57 GMT+1

Cyril Abiteboul a avoué sur RMC que Renault Sport réfléchit à la possibilité de redevenir un constructeur en Formule 1 en rachetant une écurie existante.

Cyril Abiteboul, directeur général de Renault Sport F1, le 18 décembre 2014 à Viry-Châtillon

Crédit: AFP

Le bruit bruisse dans le paddock depuis quelques semaines. Renault songerait à redevenir un concurrent à part entière en Formule 1. Sur RMC, le directeur général de Renault Sport F1, Cyril Abiteboul, a confirmé que le Losange réfléchit à la possibilité de faire revivre le Renault F1 Team en catégorie reine en rachetant une écurie existante, mais pas à court terme. "Le fait de reprendre une écurie n’est pas exclu, a avoué Abiteboul, mais pas du tout décidé non plus. Cela doit faire partie d’un plan de très longue durée, qui doit aller de pair avec une stratégie industrielle."
Car la marque en losange est en pleine réflexion. Elle compte s'activer et prendre encore un peu plus de place dans le monde sportif, pas seulement en F1. "Renault va être de plus en plus agressif sur un marché où nous sommes présents et reconnus, mais pas assez importants, celui des véhicules sportifs, a annoncé Abiteboul. C’est en développant cette gamme dans le monde que nous rendrons pertinente notre implication en sport automobile et en Formule 1."
La F1 mais pas seulement
D'autres horizons sont ainsi envisagés : "Il n’y a pas que la F1 sur terre pour rendre crédible des véhicules, a ajouté le directeur général de Renault Sport. Nous devons réfléchir à la stratégie sportive qui convient le mieux à Renault. Nous serons attentifs à tout, y compris à l’évolution du sport et de son financement."
En attendant, le constructeur français se satisfait de son rôle en F1. "Nous sommes heureux d’être motoriste, déclare Abiteboul. Notre priorité est de rendre Red Bull à nouveau champion du monde. Ce sont les seuls à pouvoir redevenir champions du monde dans un futur suffisamment proche." Pour l'avenir, Renault, qui est engagé en F1 jusqu'en 2020 avec la réglementation des V6 turbo hybrides mais dont son contrat avec Red Bull ne court que jusqu'en 2017, réfléchit …
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