Accident mortel de Jules Bianchi : son père Philippe est toujours en colère contre la FIA

Philippe Bianchi affirme que l’accident dont a été victime son fils au Grand Prix du Japon l’an passé, et qui lui a coûté la vie en juillet dernier, n’était pas normal. Dans un long entretien accordé à Auto Hebdo, le père de Jules Bianchi, décédé à l’âge de 25 ans, confie également qu’il n’a toujours pas digéré l’enquête diligentée par la FIA et qui avait dédouané la fédération de toute responsabilité. "Cette enquête, présentée à la presse, sans même un souhait à l’adresse de Jules, et dont les conclusions m’ont choqué, car elle n’engage que les gens qui l’ont diligentée et l’ont menée. Des gens de la FIA", déclare-t-il.

"N’y a-t-il pas conflit d’intérêt ? Peut-on être juge et partie ? L’enquête est une chose, elle a donné ses points de vue. Les bonnes questions à se poser et les vraies réponses à donner en sont une autre.Je l’ai dit et vous le répète aujourd’hui : il y a des responsables, ils devront payer. D’une manière ou d’une autre. C’est clair et net. J’ai perdu Jules, que je ne récupérerai jamais. Je n’ai donc plus rien à perdre, sauf sa mémoire et le respect que l’on doit avoir pour lui. Je me battrai donc pour cela, de toutes mes forces, et avec des personnes à mes côtés.", explique le père de l'ancien pilote Marussia.

Quand il lui a été demandé s’il disposait de tous les éléments lui permettant d’affirmer aujourd’hui que cet accident n’était ni normal ni un fait de course, Philippe Bianchi, catégorique, a répondu : "Oui. Mes avocats s’en occupent."

Suivez l’actu F1 en temps réel avec F1i sur Facebook et Twitter !

Retrouvez plus d’articles sur F1i