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F1 - Alain Prost, Juan Pablo Montoya, Scott Speed... Le Top 8 des pilotes virés les plus célèbres

Julien Pereira

Mis à jour 23/07/2015 à 13:54 GMT+2

Ils n'étaient pas les moins talentueux, mais ils ont pris la porte sans ménagement durant leur carrière. Voici notre Top 8 des licenciements de pilotes de F1 les plus mémorables.

Alain Prost (Ferrari) au Grand Prix d'Italie 1990

Crédit: Imago

En Formule 1, Il a parfois suffit d'un rien pour qu'une écurie mette fin à sa collaboration avec un pilote. Provoqués par des performances en course, des déclarations ou des raisons extra - sportives, certains licenciements ou départs anticipés restent en tête. Voici notre Top 8.

8 – Sébastien Bourdais

Beaucoup d'espoirs avaient été placés en lui suite à sa flamboyante carrière en ChampCar. Mais Bourdais n'a jamais eu une totale confiance de la part de Toro Rosso, l'écurie qui l'avait accueilli en F1 en 2008. A la suite d'un long mélodrame ou l'ensemble du paddock et des médias attendait son licenciement, le Français tentait de se convaincre du contraire. Mais avec 6 points en 27 courses, il prend la porte dès le neuvième Grand Prix de la saison 2009, en Allemagne.

7 – Juan Pablo Montoya

Dès l'entame de sa collaboration avec Mclaren, la relation entre Montoya et Ron Dennis, alors directeur d'écurie, était glaciale. Le dirigeant suspectait le pilote colombien de s'être blessé à l'épaule à la suite d'une chute en quad (alors que son poulain prétextait une glissade lors d'un match de tennis !). Au terme de sa première saison, en 2005, Mclaren confirme son copilote Kimi Räikkönen et annonce l'arrivée de Fernando Alonso à la fin de la suivante. Montoya est désavoué. Il multiplie les erreurs, dit "s'ennuyer" en F1 et annonce son départ en Nascar. Mclaren le vire et le remplace dès le Grand Prix de France 2006.

6 – René Arnoux

Manque d'implication ? Relation tumultueuse avec une proche d'Enzo Ferrari ? On ne connaît pas réellement la raison du licenciement de René Arnoux par Ferrari, juste après le... premier Grand Prix de la saison 1985. De tout ça, le Français n'a jamais voulu parler.

5 – Scott Speed

L'Américain n'a pas éclaboussé son sport par son talent. Arrivé en dilettante, il a trouvé un moyen d'inscrire son nom dans la mémoire collective en Formule 1. Après une énième erreur et un abandon sous le déluge du Grand Prix d'Europe 2007, les dirigeants de Toro Rosso sont furieux. Le pilote subit la colère de Franz Tost, directeur d'équipe, à sa rentrée aux stands. Il racontera un peu plus tard en être venu aux mains avec son dirigeant. Il est immédiatement limogé.

4 – Michael Andretti

Laminé par la concurrence d’Ayrton Senna chez McLaren, Andretti enchaîne les contre-performances dès son arrivée en 1993. Rapidement, il est informé que sa première saison en Formule 1 sera sa dernière. Très vite, il annonce son retour en championnat américain. Au soir du Grand Prix d’Italie, où il réalise son meilleur résultat (3e), McLaren annonce son remplacement immédiat par un certain Mika Häkkinen.

3 – Andrea de Cesaris

Grand spécialiste des sorties de piste et des accidents en tous genres, De Cesaris effectue une cabriole spectaculaire lors du Grand Prix d’Autriche 1985. Ligier perd patience acte son renvoi. Qui sera effectif juste après la course suivante.

2 – Jacques Villeneuve

En délicatesse avec BMW, Villeneuve est sur un siège éjectable. Après un accrochage avec son coéquipier Nick Heidfeld lors du Grand Prix d'Allemagne 2006, il demande du repos et se met en retrait. Kubica, pilote d'essai, le remplace, et donne entière satisfaction à son écurie, qui décide alors de mettre fin au contrat du Canadien, "d'un commun accord".

1 – Alain Prost

Alors que Senna, son ancien coéquipier chez McLaren, empile les victoires, Prost enchaine les désillusions et mauvaises performances avec Ferrari en 1991. Le Français se plaint de sa monoplace. A bout de nerfs en fin de saison, il déclare, avant le dernier Grand Prix en Australie, "qu’un camionneur avec de gros bras aurait pris plus de plaisir" que lui. Il n’en faut pas plus pour que la Scuderia le mette immédiatement à la porte.
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Alain Prost (Ferrari) et Ayrton Senna (McLaren) au départ du Grand Prix du Japon 1990

Crédit: Panoramic

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