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Ferrari : tensions entre Fernando Alonso et Pat Fry, qualifications ratées

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 03/11/2012 à 19:00 GMT+1

Fernando Alonso clame haut et fort qu'il sera champion du monde. Derrière cette assurance de façade, se cachent de sérieuses tensions en interne chez Ferrari... Pat Fry, le directeur technique avait mis le feu au poudre en Inde en en demandant davantage à ses pilotes. Exemplaire au volant d'une monoplace poussive, Alonso n'a pas apprécié et a failli tout déballer, à en croire le journal La Stampa.

2012 GP de Hongrie Ferrari Stella Alonso Domenicali

Crédit: Ferrari S.p.A.

Il y a le feu chez Ferrari. Le Scuderia a enregistré une nouvelle déception en qualification, à Abou Dabi, samedi, avec les septième et neuvième places de Fernando Alonso et Felipe Massa. Doucement mais sûrement, l'Espagnol voit ses chances d'être sacré champion du monde s'envoler. Mais il y a plus grave : cette nouvelle contre-performance pourrait faire ressortir des tensions apparues lors du Grand Prix d'Inde, la semaine dernière. Pat Fry, le directeur technique de la Scuderia s'était laissé aller à de surprenantes déclarations. "Le résultat des qualifications reflète notre potentiel actuel mais pour être là où nous aurions voulu être, nous devions être parfaits aujourd’hui et nous ne l’avons pas été," déclarait Pat Fry, rajoutant qu’il "attendait mieux des pilotes."
Le natif d'Oviedo, deuxième du classement des pilotes à treize points de Sebastian Vettel, est pourtant exemplaire cette saison, avec une monoplace moins performante que ses rivales, Red Bull et McLaren notamment.  Cette sortie intervenait de surcroît au moment où Fernando Alonso commençait à perdre patience : "Trop de parlote et pas assez dévolutions qui fonctionnent", avait-il lancé avant de se déplacer à Buddh. La Stampa a révélé que la Scuderia s’en était bien sortie en ne révélant au grand public que ces deux aspects de son impatience du moment. La marque italienne a frôlé l’implosion en vol. Le journal italien rapporte qu'Alonso, ulcéré par l'attitude de Pat Fry, s’était senti prêt à tout déballer. "Stefano Domenicali a essayé de le calmer et les discussions ont duré jusqu’à une heure du matin", rapporte le quotidien. "Alonso a préparé un message sur son téléphone, destiné à ses 1,2 millions de fans sur Twitter, pour révéler que les pièces aérodynamiques à l’arrière de sa voiture dataient... du mois de mai. Cela a pris beaucoup de temps de persuasion à Domenicali pour qu’Alonso ne presse pas le bouton "Envoyer," ajoute le journal."
Sérénité de façade
Comme si cela ne suffisait pas, Felipe Massa y est aussi allé de sa petite déclaration, ce week-end, en taclant indirectement son directeur technique. Le Brésilien révèle que sa F2012 n’avait pas autant de nouveautés que celle d’Alonso en Inde, ni à Abou Dabi : "Je n’en avais que la moitié, et il en a encore plus à Abou Dabi", s’est-il ému, tout en admettant que ce n’était pas illégitime de favoriser Alonso, en lice pour le titre. 
Pour éviter de faire enfler la polémique, Alonso a bien publié un message sur Twitter, se voulant positif. "Si l’épée se rompt, il faut se battre avec ses mains. Si vous vous coupez les mains, il faut pousser l’adversaire avec ses épaules, ou même utiliser ses dents." Serein devant les médias, Fernando Alonso l'est moins en piste. Il est de nouveau apparu très nerveux lors de la qualification à Abou Dabi. Limite paranoïaque, il s'est énervé pour avoir été soi-disant gêné par Mark Webber, qui était en réalité loin devant. Par radio, son ingénieur Andrea Stella s'est employé pour le calmer. Le champion espagnol devra encore disputer une grande course dimanche pour ne pas voir Sebastian Vettel définitivement s'envoler.
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