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Grand Prix d'Autriche 2014 : on va en parler à Spielberg

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 20/06/2014 à 15:21 GMT+2

Entre l'utile et le futile, nous avons fait le tri pour vous dire de quoi sera fait le Grand Prix d'Autriche. De la nouvelle menace de Red Bull à l'avenir d'Adrian Newey chez Red Bull.

Circuit de Spielberg - Grand Prix d'Autriche 2014

Crédit: Lotus F1 Team

Red Bull menace (encore)

La victoire - un peu chanceuse - de Daniel Ricciardo au Canada n'a visiblement pas calmé les dirigeants de Red Bull. A Montréal, Chris Horner avait pourtant recadré Helmut Marko, et assuré qu'il n'était pas question de revoir le contrat avec Renault. Il s'agissait d'un exercice de bonne langue de bois, visiblement, puisque le big boss himself, Dietrich Mateschitz vient de remettre un coup de pression sur Viry-Châtillon. "Sebastian a visé juste quand il a comparé le moteur ou plutôt le propulseur de notre voiture à un concombre", a lancé Mateschitz dans la presse autrichienne (lire l'article complet). "Nous allons nous réunir et voir si le moteur actuel offre encore un potentiel de développement, ou si nous devons étudier une autre alternative afin d'atteindre les standards fixés par Mercedes", a-t-il ajouté.
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Dietrich Mateschitz en compagnie de Christian Horner à Jérez

Crédit: Panoramic

La brouille Massa / Pérez

A Montréal, Kamui Kobayashi (Caterham) avait promis de ne pas faire de sentiment dans les roues de Jules Bianchi (Marussia) suite au dépassement un peu musclé du Français à Monaco. A Spielberg, Felipe Massa (Williams) a fait part de ses intentions inverses vis-à-vis de Sergio Pérez (Force India). Les deux hommes avaient achevé le Grand Prix du Canada dans les protections au niveau du virage numéro un, et le Brésilien se méfiera du Mexicain, à présent. "J'y réfléchirai à deux fois la prochaine fois que j'essayerai de le dépasser !" a lâché le Pauliste, dans le paddock autrichien. "Je ne commettrai plus la même erreur, je ne lui ferai plus confiance à l'avenir.Quand je serai derrière lui, j'y réfléchirai même à trois fois si je dois le passer !" (lire l'intégralité de l'article original).

La petite vengeance ordinaire

C'est en tout cas comme cela que Niki Lauda a interprété la disparition de son nom jusque-là associé à une courbe du circuit, il y a un mois. En passant d'A1 Ring à Red Bull Ring, le tracé en a perdu jusqu'à ses référence historique. Exit la Niki Lauda Kurve, place à la Pirelli Kurve. "Je peux seulement supposer que c'est parce que je suis maintenant chez Mercedes, et que nous battons Red Bull", a déporé le triple champion du monde au Kleine Zeitung. "En représailles, Mercedes sera content de fêter un doublé à Spielberg."
Red Bull n'aurait aucun sens des valeurs aux dires de l'ancien pilote de Ferrari, Brabham et McLaren, si ce n'est celui des euros. C'est vrai que seul le nom de Gerhard Berger - troisième du Mondial en 1988 et 1994, est aussi passé à la trappe - pour faire place à un marque d'outils - et que seul Jochen Rinft, champion du monde à titre posthme en 1970, reste encore accroché à la dernière courbe.

Quel avenir pour Newey ?

A Montréal, Red Bull avait annoncé la reconduction du contrat liant son actuel directeur technique, Adrian Newey, à la marque, mais plus seulement à l'équipe. Et de moins en moins en fait, le Britannique de 55 ans s'avouant lassé par les restrictions règlementaires. Il prendra du recul au fur et à mesure en tant que consultant. La question de sa succession se pose déjà, et les premières hypothèse ne vont pas tarder à surgir. L'écurie a quand à elle indiqué au Canada qu'elle communiquerait sur les nouveaux projets extérieurs à la F1 dans lesquels son génial concepteur compte se consacrer.
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Adrian Newey (Red Bull) au Grand Prix d'Espagne 2014

Crédit: AFP

La déclaration

Pastor Maldonado : "Il y a de grandes différences entre les moteurs. Nous espérons que nous utilisons le même moteur que Red Bull, mais il est très difficile pour moi de dire que nous avons effectivement le même V6 turbo."

La particularité technique

La piste se trouve à 700 mètres au-dessus du niveau de la mer, soit une altitude équivalente à celle du tracé d'Interlagos, fait remarquer Renault Sport. "À cette hauteur, les moteurs atmosphériques, qui utilisent l'oxygène contenu dans l'air, accuseraient un déficit de puissance de l'ordre de 7% puisque cette dernière diminue d'environ 1% tous les 100 mètres. Une baisse qui s'explique par la présence moins importante d'oxygène dès que le relief s'élève. Un moteur turbocompressé ne subit pas cette perte de puissance. Il maintient une pression constante au sein du turbocompresseur, puis du compresseur, et ce quel que soit le taux d'oxygène dans l'atmosphère. Ainsi, le turbo s'assure que l'air circulant dans le propulseur contient toujours la même quantité d'oxygène", ajoute le motoriste.

Le truc qu'il n'aime pas qu'on lui rappelle

A Sebastian Vettel, la faiblesse de sa Red Bull en Vmax. "C'est extrêmement frustrant de voir que rien ne fonctionne avec notre voiture sur les lignes droites. Désolé, mais on doit le dire ainsi", a-t-il déclaré. Il devrait quand même moins souffrir à Spielberg qu'à Montréal.

Au fait, où en est le Championnat ?

Nico Rosberg compte presque un break d'avance sur Lewis Hamilton (22 points) et Daniel Ricciardo (Red Bull) a délogé Fernando Alonso (Ferrari) du podium mondial. Côté Marques, Mercedes a pour la deuxième fois de la saison cédé des points à une équipe mais sa marge reste confortable : 119 sur Red Bull. Troisième, Ferrari (87 points) regarde derrière. Force India (77) et McLaren précisément (66).
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