Spielberg - Bonus-malus : la sérénité de Rosberg, l'attaque de Hamilton, le ras le bol de Red Bull
Mis à jour 23/06/2014 à 17:32 GMT+2
Rosberg (Mercedes) a cueilli Massa et Bottas (Williams) comme des fruits mûrs, Hamilton (Mercedes) est remonté comme une balle et Red Bull n'a pas ménagé Renault, dimanche à Spielberg. Voici nos bonus-malus.
Le vainqueur
Nico Rosberg (Mercedes) affirmait avoir un ascendant psychologique sur son coéquipier avant d'arriver à Spielberg et il l'a prouvé en tenant le choc en qualif, quand Lewis Hamilton (Mercedes) craquait par deux fois. Puis, qualifié troisième, il a montré une confiance inébranlable en sa réussite dominicale. Au départ, il s'est mis dans la peau du chasseur, en donnant l'impression de pouvoir attendre avant d'attaquer. Il a cueilli les deux Williams au stand mais aurait probablement pu les faire céder en piste. En fin de course, il a tenu Lewis Hamilton juste ce qu'il fallait pour ne pas s'exposer au DRS de l'autre W05. Net et sans bavures.
Le regret
La déliquescence totale de Lotus F1 Team qui fait de plus en plus retourner Romain Grosjean dans l'anonymat.
L'attaquant
Lewis Hamilton (Mercedes). Dans le premier tour, le Britannique, qualifié neuvième, a gagné pas moins de cinq positions. Il a bien réagi en voyant que Daniil Kvyat (Toro Rosso) avait mal démarré devant lui et il l'a immédiatement contourné en se dirigeant vers le centre de la piste. Dans la même manoeuvre, il a passé Kimi Räikkönen (Ferrari) puis, à la sortie du virage n°1, il a profité de l'écart de Daniel Ricciardo (Red Bull) pour se blottir derrière Kevin Magnussen (McLaren). Après deux virages, il était P5. Puis, dans l'avant dernier virage, il a réglé Fernando Alonso (Ferrari) pour P4.
Le vilain
Il n'y en a pas eu vraiment.
Le bonus
L'accolade entre Lewis Hamilton et Nico Rosberg à l'arrivée dans le parc fermé.
Le malus
La galaxie Red Bull. Quatre voitures au départ, trois ont regagné leurs garages : Daniil Kvyat (Toro Rosso) au 26e tour et son coéquipier Jean-Eric Vergne au 61e pour défaillance de freins, et Sebastian Vettel (Red Bull), pour transmission, au 36e tour. Dietrich Mateschitz avait pensé à tout pour faire revenir la Formule 1 à Spielberg, sauf à ça.
La stat
Cinq leaders : jamais le Grand Prix d'Autriche n'avait connu un tel turn over depuis sa création, en 1964.
La déclaration
Christian Horner, directeur d'équipe de Red Bull :
Le niveau de fiabilité est inacceptable, le niveau de performance est tout autant inacceptable. Des changements sont nécessaires chez Renault, cela ne peut pas continuer de la sorte ! Ce n'est pas bon pour Renault et ce n'est pas bon pour Red Bull.
Le tour par tour
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