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GP d'Inde : Jean-Eric Vergne (Toro Rosso) s'est frotté à Michael Schumacher (Mercedes)

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 28/10/2012 à 16:44 GMT+1

Jean-Eric Vergne ne peut être que déçu de sa 15e place indienne. Mal qualifié, il a perdu toute chance au départ en abimant sa Toro Rosso.

2012 GP d'Inde Toro Rosso Vergne

Crédit: AFP

Une course à oublier et sûrement même tout un week-end. Sur le circuit de Budhh, Jean-Eric Vergne a vécu un meeting indien assez pénible. Obligé d'adopter des réglages expérimentaux et finalement inadéquates le vendredi pour avancer sur la validation de la machine 2013, le Français avait véritablement attaqué son travail de réglages samedi matin. Bien trop tard, donc, pour espérer arriver en qualification avec un bolide efficace. Son élimination en Q1 (18e) a bien démontré que la Formule 1 ne supportait pas ce genre d'approximation.
Dimanche, le sort du débutant français a été vite réglé ; dans la cohue des premiers mètres. "Dès que les feux du départ se sont éteints, j'ai été pris en sandwich, j'ai dû freiner très fort et plus tôt que prévu", a-t-il expliqué. "Ça veut dire que j'ai bloqué mes roues et que j'ai touché l'arrière de la voiture de Schumacher, ce qui a cassé mon aileron avant. J'ai donc dû rentrer au stand pour le changer et ma course était plus ou moins terminée après ça."
Un set-up spécial Vmax
"JEV" avait connu quelques moments chauds cette année au coup d'envoi, notamment lors de sa première course, à Melbourne, mais il n'avait jamais déploré de casse au point de devoir passer au stand à l'orée du deuxième tour. "J'ai continué d'attaquer le plus possible, en essayant de faire des bons chronos, mais la performance de ma voiture n'a pas vraiment été bonne ce week-end", a-t-il reconnu. Il ne s'est signalé que dans un domaine : la vitesse maximale. En course, il a affiché la valeur la plus importante avec 322,9 km/h, suivi par son coéquipier australien Daniel Ricciardo, arrivé 15e et "radarisé" à 322,6 km/h. Une option sans doute voulue par James Key, le directeur technique arrivé début septembre à Faenza.
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2012 GP d'Inde Toro Rosso Vergne

Crédit: AFP

"D'une certaine manière, c'est une course à oublier, mais d'un autre côté, nous devons voir ce que nous pouvons en tirer comme leçon, pour arriver en meilleure forme à Abou Dabi. Nous avons déjà vu que même quand les courses se suivent, en une semaine, cela ne veut pas dire que la performance va être la même dans les deux courses, donc on peut être optimiste au sujet de la prochaine manche", a-t-il conclu.
Fin de série
"Nos pilotes ont perdu toute chance de marquer après des difficultés dans le premier tour", a synthétisé Franz Tost, le directeur sportif de STR. "Dans le cas de Jean-Eric, ce fut plus sérieux car il a été impliqué dans une collision avec Schumacher et nous avons du lui monter un autre aileron avant, ce qui l'a fait chuter au classement, alors que Daniel a perdu une place au profit de Di Resta au départ. Le rythme général de nos voitures n'était pas trop mauvais durant le reste de la course, au niveau de Di Resta (Force India) et Senna (Williams). Cependant, nos gars sont restés bloqués dans le trafic et cela a mis fin à une série de trois arrivées primées. Su nous trouver un bon set-up dans quelques jours à Abu Dabi, peut-être pourrons-nous viser une nouvelle arrivée dans le Top 10".
Au championnat, Vergne est 17e avec les 12 points de ses trois huitièmes places (Malaisie, Hongrie et Corée), juste devant Ricciardo (9 points). Une maigre consolation.
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