Jean-Eric Vergne (Toro Rosso), treizième en Russie : "Ma grand-mère aurait fait la même course"

Jean-Eric Vergne nourrissait de gros espoirs dimanche au Grand Prix de Russie, après une qualification qui n'avait pas répondu à toutes ses attentes. Neuvième sur la grille de départ de la 16e manche du Mondial, le Français de Toro Rosso s'est faufilé jusqu'à la cinquième place au départ, avant de rétrograder rapidement derrière Kevin Magnussen (McLaren), Daniel Ricciardo (Red Bull) et Sebastian Vettel (Red Bull). Puis perdre pied au classement jusqu'à la 13e place finale.

"Le départ a été très bon, j'ai attaqué autant que possible en début de course mais j'ai dû arrêter de le faire, alors que je sentais que je pouvais vraiment faire un très bon boulot", a dit le Francilien à l'arrivée. En effet, il a été rapidement bridé par son équipe.

"Ma grand-mère aurait fait la même course", a-t-il poursuivi. "C'était une course extrêmement frustrante. Nous devons comprendre pourquoi nous avons dû économiser autant de carburant. Je devais relâcher avant chaque freinage (ndlr : pour économiser de l'essence). C'est vraiment dommage parce que les gars avaient fait du super travail en nous donnant une excellente voiture, que je sentais très compétitive pendant toute la course."

Il a aussi eu un petit mot du rassemblement des pilotes sur la grille de départ avant le départ, à son initiative et celle de Fernando Alonso (Ferrari). "C'était un moment fort pour moi et j'aurais aimé que Jules [Bianchi] soit avec nous", a-t-il dit.