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Romain Grosjean (Lotus) : "On est en train de perdre un ami"

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 11/10/2014 à 15:56 GMT+2

Romain Grosjean se sent désemparé au Grand Prix de Russie. Affecté par la vive inquiétude concernant Jules Bianchi et obligé de piloter une Lotus dangereuse.

Romain Grosjean (Lotus) au Grand Prix de Russie 2014

Crédit: Panoramic

Triste week-end pour Romain Grosjean. Touché par le drame de son camarade Jules Bianchi (Marussia), hospitalisé dans un état critique après son accident lors du Grand Prix du Japon, le Français fait son métier comme il peut à Alder, où sa Lotus montre une tenue de route indigne d'un bolide de Formule 1.
Il a évité l'embarras d'un nouvel échec dès la Q1, au contraire de son coéquipier Pastor Maldonado, grâce à l'ennui de moteur rencontré par Felipe Massa (Williams), mais pour le reste il ne retient rien de sa présence au premier Grand Prix de Russie de l'histoire.
"C'était une catastrophe", a résumé le tricolore, qualifié 16e, au micro de Canal+ Sport. "Garder la voiture sur la piste était déjà un défi en soi. Sinon, le tracé est plutôt sympa. Sur le papier, ça n'avait pas l'air intéressant. Maintenant, à rouler, c'est plutôt agréable.Dommage que le troisième virage se négocie aussi facilement à fond. Il aurait été un peu plus intéressant d'avoir un peu de défi supplémentaire. Mais bon, il y a une installation olympique au milieu, il fallait bien passer autour." C'est effectivement un peu le problème des pays qui font venir la Formule 1 à but démonstratif.
"Ce week-end se passe mal", a-t-il ajouté. "En plus d'avoir une voiture qui est inconduisible, on est en train de perdre un ami (lire : Un cockpit fermé n'aurait pas aidé Bianchi). Ce n'est donc pas un week-end très chouette pour le moment."
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