Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

GRAND PRIX D'ABOU DABI - Bonus-malus : Mercedes termine sur une note amère, Grosjean a régalé

Julien Pereira

Mis à jour 29/11/2015 à 20:25 GMT+1

FORMULE 1 – A Abou Dabi, Mercedes a encore tout fait pour empêcher une confrontation directe entre Nico Rosberg et Lewis Hamilton. Du coup, les deux pilotes se sont rattrapés en conférence de presse. Romain Grosjean et Sebastian Vettel ont brillé.

Nico Rosberg (Mercedes) a remporté son troisième Grand Prix de suite à Abou Dabi

Crédit: AFP

La note 3/5

Toujours pas de bagarre pour le podium, mais des dépassements appréciables dans le peloton. Et la résistance des pneus "tendre" a permis les belles remontées de Sebastian Vettel (Ferrari) et Romain Grosjean (Lotus).

Le vainqueur : Nico Rosberg (Mercedes)

Impeccable et autoritaire au départ, simple mais efficace en stratégie, irréprochable sur la piste : l’attitude de Rosberg, à Abou Dabi comme lors des deux dernières manches au Brésil et au Mexique, a eu le mérite d’accentuer notre impatience, à trois mois du début de la saison 2016.
picture

Nico Rosberg (Mercedes) a foncé dans la nuit d'Abou Dabi, pour obtenir un troisième succès consécutif

Crédit: AFP

Le battu : Lewis Hamilton (Mercedes)

La machine à victoires qu’il était juste avant son sacre aux Etats-Unis a certainement été enrayée par un relâchement logique. Ou par des choix techniques difficiles à appréhender. Dans le cadre éblouissant du Yas Marina, le Britannique ne manquait certainement pas de motivation. Mais, même avec un moteur plus efficient que celui de son voisin de box, le triple champion du monde n’a jamais été en mesure d’inquiéter son rival. Et son écurie ne l’a pas autorisé à tenter la moindre astuce d’économie pneumatique.

L’attaquant : Sebastian Vettel (Ferrari)

A Abou Dabi, l’Allemand est gage de spectacle. En 2012, avec Red Bull, le quadruple champion du monde était monté sur le podium en partant 24e. L’année dernière, il avait gratté 4 points en s’élançant du 19e rang. Cette saison, le n°1 de la Scuderia a filé entre tous les accrochages pour rattraper son incroyable maladresse de la veille en qualification, terminant au pied du podium. Un garant du show, même sur un tracé sans saveur.
picture

Sebastian Vettel (Ferrari) devant son coéquipier Kimi Raïkkönen durant le Grand Prix d'Abou Dabi 2015

Crédit: AFP

Le regret : l’attitude de Hamilton

L’abaissement certain de ses performances est acceptable depuis que l’enjeu sportif est atténué. Malheureusement, sa troisième couronne mondiale lui a aussi retiré sa part de fraîcheur. Son attitude, dictatoriale après le drapeau à damiers - il a brutalement devancé son coéquipier qui saluait le public - et glaciale dans la "cool room", n’est pas digne d’un triple champion du monde.

Le bonus

Le concours de donuts à la fin du Grand Prix. Agréable pour les spectateurs, premières victimes d’un Championnat toujours plus robotisé.

Le malus

C’est l’autre grand drame de la Formule 1 actuelle. Jamais un championnat n’avait été aussi marqué par de tels écarts de performances entre les monoplaces, qui décident finalement du classement général. C'est assez clair.

L’échange radio : Mercedes - 40e tour

-Hamilton : "Si je ralentis maintenant pour économiser mes pneus et aller au bout, à quelle vitesse dois-je rouler pour y arriver ?"
-Mercedes : "C’est impossible."
Le Britannique a avancé une hypothèse audacieuse, l’écurie allemande n’a voulu prendre aucun risque.

Les stats : La saison de tous les records pour l'Etoile

Ce dimanche, les Flèches d’Argent se sont amusées à battre leurs propres records.
  • Elles ont cumulé 32 podiums cette année, soit un de plus qu’en 2014.
  • Elles ont décroché un 12e doublé saisonnier, soit… un de plus qu’en 2014.
picture

Nico Rosberg (Mercedes), souriant, devant son coéquipier Lewis Hamilton au Grand Prix d'Abou Dabi 2015

Crédit: AFP

La déclaration : Lewis Hamilton (Mercedes)

En conférence de presse, le Britannique a trouvé un moyen de donner une dimension théâtrale au dernier Grand Prix de la saison :
Je pense qu’être champion du monde sonne bien mieux qu’être le vainqueur de ce Grand Prix.

La perf’ d’adieu

Pour son ultime course avec Lotus - Il rejoindra Haas F1 en 2016 -, Romain Grosjean avait à cœur de terminer la saison sur la meilleure note possible. La tâche s’annonçait compliquée, surtout en s’élançant de la 18e position sur la grille. Avec une monoplace à bout de souffle et des pièces usées, le Français a mis la manière. Et décroché deux points symboliques.
picture

Romain Grosjean a disputé son dernier Grand Prix avec Lotus à Abou Dabi

Crédit: AFP

Le tweet sympa

Mercedes a d’ailleurs rendu hommage à la performance du tricolore.
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Partager cet article
Publicité
Publicité