Chiffres : Webber avait déjà perdu une roue en course

• Red Bull a réalisé le pire et le meilleur arrêt au stand de la course. Le pitstop de Vettel au 7ème passage a été le plus rapide du Grand Prix (trois dixièmes de mieux que le meilleur changement de pneus de Mercedes). En revanche, celui de Mark Webber au 8ème tour, a été catastrophique : sa Red Bull a perdu sa roue arrière droite, mal serrée, en repartant des stands. Celle-ci a touché et renversé un cameraman de la FOM, victime d'une commotion cérébrale et de multiples fractures. La roue de l’infortune avait déjà tourné pour l’Australien en Chine, où sa roue arrière droite s’était détachée après son passage par les stands, provoquant son abandon (voir ci-dessus).

• En signant sur le tracé du Nürburging son 30ème succès, Sebastian Vettel s’est pour la première fois imposé à domicile, mais a également remporté un Grand Prix européen pour la première fois depuis presque deux ans (sa dernière victoire en Europe datait du Grand Prix d’Italie 2011).

Celui que l’on appelait à ses débuts “Baby Schumi” a décroché 30 victoires en 110 départs. Hormis Michael Schumacher (qui y était parvenu en 109 courses), personne n’a fait mieux : Ayrton Senna a pris 114 départs pour atteindre 30 victoires, Alain Prost 124, Nigel Mansell 179 et Fernando Alonso 186.

Si la domination des Red Bull paraît moins nette, le triple Champion du monde allemand a toutefois mené deux fois plus de tours que n’importe quel autre pilote : 230 boucles en tête, suivi par Nico Rosberg, 104…

• Trois pilotes ont monopolisé la pole position jusqu’à présent. En neuf manches, seuls Vettel, Rosberg et Hamilton se sont élancés de la première place de grille (trois fois chacun).

• Cela fait dix courses que Lewis Hamilton n’a plus franchi la ligne d’arrivée en tête (ce n’était plus arrivé depuis le début de saison 2009, où il remporta la neuvième manche du calendrier). Plus étonnant, cela fait la sixième fois d’affilée qu’il ne convertit pas sa pole position en victoire. D’ailleurs, il n’est monté qu’une fois sur le podium (à Montréal) en cinq départs pris depuis la première ligne, alors que son équipier Nico Rosberg s’est imposé deux fois en s'élançant de la première place sur la grille.

• Un chat noir s’est installé dans la Toro Rosso de Jean-Éric Vergne. Le Français a connu en Allemagne son deuxième abandon de la saison causé par une défaillance mécanique (fond plat endommagé après l’explosion d’un pneu en Angleterre et panne hydraulique en Allemagne), auxquels il faut ajouter deux autres retraits à la suite de contacts (à Bahreïn et Barcelone). Du coup, JEV est le pilote qui a parcouru le moins de tours cette saison : 442 sur 553 possibles.

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