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Les enjeux du Grand Prix d'Allemagne

ParF1i

Mis à jour 04/07/2013 à 19:09 GMT+2

De notre partenaire F1i

Les enjeux du Grand Prix d'Allemagne

Crédit: F1i

Avantage Mercedes ?
On le sait, Pirelli apportera au Nürburgring de nouveaux pneumatiques, avec une carcasse en kevlar (fibre synthétique) plutôt qu’en acier, avant d’introduire une modification plus substantielle en Hongrie (en revenant à une construction proche de celle utilisée en 2012, ce qui aura des répercussions sur l’aérodynamique et les suspensions des monoplaces…). Le but est de limiter la déformation des flancs (plus marquée cette année), et partant, d’améliorer la robustesse des gommes, et dès lors la sécurité, après les explosions en chaîne survenues lors du Grand Prix de Grande-Bretagne.
Ce changement de cap aura également des conséquences sur la compétitivité des voitures. Les pneus précédents, à carcasse en acier, avaient tendance à chauffer et à rester très chauds (vu la propension du métal à emmagasiner la chaleur), ce qui ne convenait guère aux Mercedes. En effet, les W04 excellent à faire rapidement monter leurs gommes en température, ce qui est un avantage en qualification (car il y a peu de tours pour chauffer les enveloppes) mais un handicap en course (car une fois chauds, les pneus conservent leurs calories et finissent par surchauffer). Sur le papier, l’introduction de pneus avec ceinture en kevlar est donc une bonne nouvelle pour les Flèches d’argent, qui semblaient cependant mieux gérer ce paramètre depuis le test “secret” de Barcelone (sur les trois derniers Grands Prix, elles ont récolté 99 points, contre 88 à Red Bull, 51 à Ferrari, et 15 à Lotus). Les bolides de Lewis Hamilton et Nico Rosberg ont le vent en poupe, et devraient disputer les premières places aux Red Bull (dont le team principal, Christian Horner, avait également plaidé pour des pneus révisés).
En territoire méconnu
Vu l’alternance entre les circuits qui accueillent le Grand Prix d’Allemagne (sur l’image ci-dessus, il s’agit d’Hockenheim), c’est seulement la deuxième fois que Pirelli roulera sur le Nürburgring. Depuis lors, et même si le manufacturier transalpin apportera les mêmes spécifications qu’en 2011 (les médiums blancs et les tendres jaunes), les monoplaces et les pneumatiques eux-mêmes ont sensiblement évolué : “Étonnamment, le Nürburgring est l’un des circuits sur lequel nous avons le moins d’expérience, car nous n’y avons couru qu’une fois en F1, explique Paul Hembery, patron de Pirelli Motorsport. Mais nous sommes certains que nous avons choisi le bon compromis entre performance et durabilité en apportant les mediums et les tendres. Il s’agit des mêmes mélanges que ceux choisis pour cette piste en 2011, mais les pneus sont désormais plus tendres et plus rapides et nous nous attendons à une course temps plus courte et à trois arrêts pour la plupart des pilotes. Le circuit n’est globalement pas exigeant avec les pneus, mais différents aspects sont à prendre en compte en termes de gestion des pneus, comme les vibreurs des chicanes.”
Les Pirelli modifiés ayant été très peu testés au Canada le vendredi (à cause de la pluie), il est délicat de prévoir la stratégie qui sera suivie par les écuries. La dernière fois que les F1 ont roulé dans le massif de l’Eifel, Hamilton avait imposé sa McLaren en observant trois arrêts (aux tours 16, 31 et 51).
Prophète en son pays ?
Sebastian Vettel, qui a fêté ses 26 ans mercredi, ne s’est jamais imposé dans son pays au volant d’une F1. C’est son illustre aîné Michael Schumacher qui détient le record des victoires à domicile : 9 (quatre succès au Grand Prix d’Allemagne à Hockenheim et cinq victoires au Grand Prix d’Europe disputé sur le Nürburgring). Mark Webber et Lewis Hamilton ont chacun coiffé une fois les lauriers sur le Ring, alors que Fernando Alonso a gagné à Hockenheim à deux reprises (dont l'an passé, voir image ci-dessous), et Hamilton une fois. Si Lewis est impatient de remporter sa première course pour le compte de Mercedes (pour le “home Grand Prix” de l’écurie, qui plus est), on doute que Fernando soit à la fête vu la piètre compétitivité affichée par la F138 à Silverstone, même si les tracés sont très différents. En tout cas, depuis qu’il pilote des voitures rouges, l’Espagnol a constamment bien marché en Allemagne : il a toujours terminé premier ou deuxième, en se qualifiant systématiquement parmi les quatre premiers. L’espoir fait vivre, certes, mais Alonso commence certainement à trouver le temps long…
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