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GP d’Allemagne - Bonus-malus : Rosberg (Mercedes) serein, Hamilton (Mercedes) très offensif

Loïc Tanzi

Mis à jour 21/07/2014 à 19:13 GMT+2

Nico Rosberg (Mercedes) n’a pas été inquiété à domicile lors du GP d’Allemagne, dimanche. Son équipier Lewis Hamilton, pourtant parti 20e, ne lui concède finalement "que" 10 points au Championnat. Voici nos bonus-malus.

Valtteri Bottas (Williams), Nico Rosberg et Lewis Hamilton (Mercedes) sur le podium du Grand Prix d'Allemagne 2014

Crédit: AFP

Le vainqueur

Nico Rosberg (Mercedes). Solide vainqueur à domicile sur le circuit d’Hockenheim, le numéro un mondial a parfaitement répondu à la victoire de Lewis Hamilton il y a deux semaines à Silverstone. Parti en pole position, l’Allemand n’a jamais été mis en danger pas ses concurrents. Stratégiquement parfait, il a conclu de la meilleure des manières une semaine que l’on peut qualifier de parfaite pour lui.
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Nico Rosberg (Mercedes) vainqueur du Grand Prix d'Allemagne 2014

Crédit: Panoramic

Le regret

On aurait aimé voir Felipe Massa (Williams) un peu plus longtemps dans la course. Malheureusement, la monoplace du Brésilien n’aura pas survécu au premier virage, partie en tonneau suite à un accident avec Kevin Magnussen (McLaren). C’est la troisième fois que l’ancien pilote Ferrari est condamné à l’abandon dès le premier tour cette saison. Il n’est cependant pas le seul à avoir connu pareille malchance parmi les pilotes en activités puisque Kamui Kobayashi (Caterham), Nico Hulkenberg (Force India), Nico Rosberg (Mercedes) et Sebastian Vettel (Red Bull) ont tous connu au moins autant d’abandons dans les mêmes circonstances.

L'attaquant

Parti vingtième sur la grille de départ, Lewis Hamilton (Mercedes) n’a jamais relâché son effort pour finalement terminer troisième. Tout au long des 67 tours au programme, le Britannique a cherché, avec ses techniciens, le moyen de finir le plus haut possible pour limiter les dégâts par rapport à Nico Rosberg au classement mondial. Une deuxième place aurait pu être envisageable sans un troisième arrêt aux stands un peu prématuré à 16 tours de l’arrivée. Le champion du monde 2008 pensait alors pouvoir bénéficier de la voiture de sécurité après l’abandon d’Adrian Sutil (Sauber). Les commissaires en ont décidé autrement.

L'agité

Lewis Hamilton, encore lui. Condamné à attaquer pour revenir sur ses concurrents, l'Anglais a beaucoup frotté avec ses adversaires. Dès le septième tour, il touche la monoplace d’Adrian Sutil (Sauber), sans conséquence pour les deux pilotes. Au 13e tour, c’est avec Kimi Räikkönen (Ferrari) qu'il s’accroche après un blocage de ses roues et une glissade du train avant. Malgré la perte de morceaux de carbone, sa W05 est une nouvelle fois sortie indemne de l'incident. Il n’a pas eu la même réussite avec Jenson Button (McLaren) lors du 30e tour. Pensant que son compatriote lui laissait la priorité, Lewis Hamilton s’est engagé droit dans la monoplace le devançant. Cette fois-ci, la casse a été plus lourde avec un aileron avant endommagé qu’il décidera de garder jusqu’à la fin de la course pour ne pas perdre de temps aux stands.

Le bonus

Valtteri Bottas (Williams), deuxième, résistant sur les derniers tours à Lewis Hamilton pourtant plus rapide en piste, a une nouvelle fois été impeccable au volant de sa FW35. Le Finlandais n’en revenait pas à l’issue de la course d’avoir réussi à s’intercaler entre les deux Mercedes. Il prouve de grand prix en grand prix qu'il a les capacités pour devenir le troisième homme derrière les deux Mercedes.

Le malus

Une nouvelle fois Jean-Eric Vergne (Toro Rosso) n’a pu lutter pour tenter d’aller glaner quelques points, en raison d’une pénalité. Cette fois-ci, le Français a été accusé par les commissaires d’un dépassement illicite, sur son compatriote Romain Grosjean (Lotus), en début de course. Le résultat est sans appel : une pénalité de cinq secondes effectuées lors de son deuxième passage aux stands qui a contraint le pilote à repartir dans le trafic, influant grandement sur la qualité de ses pneumatiques ; puis après coup un point de retrait sur sa superlicence. Nouveau week-end à oublier pour le Francilien qui avait critiqué la stratégie de son équipe après la qualification.

La stat

Trois, comme le nombre de podiums consécutifs de Valtteri Bottas, brillant deuxième. Une première pour l’écurie Williams depuis Juan-Pablo Montoya en 2003 qui avait connu pareil série en Allemagne, en Hongrie et en Italie. Au Finlandais de faire mieux la semaine prochaine au Hongaroring.

La déclaration

Felipe Massa (Williams), abandon au premier tour :
J'étais devant, j'abordais le premier virage devant lui. Il était derrière moi. Je n'ai pas encore vu les images de l'accident, mais normalement la voiture qui est derrière doit freiner. Dans ce virage, on ne peut pas avoir trois voitures de front. J'avais un peu levé le pied pour ne pas être juste à côté de mon équipier. C'est habituellement un pilote qui arrive en F1 directement du GP2 qui cause ce genre d'accident…
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