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Les faiblesses de Red Bull

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 22/03/2012 à 13:36 GMT+1

Sebastian Vettel concède la supériorité de la McLaren aux essais. Il l'a bien vu ce week-end à Melbourne. Sur un tour qualificatif samedi comme sur le restart, il n'a pas existé. Il paraît pour l'instant le seul à débloquer le potentiel de la RB9 car Mark Webber a connu des difficultés.

2012 GP d'Australie Red Bull Webber

Crédit: AFP

Red Bull ne s'émeut pas d'avoir perdu la première course de la saison. Depuis son arrivée en Formule 1, c'est la norme, ou presque : elle a seulement triomphé en ouverture de la saison en 2011, à Melbourne. La victoire de McLaren, dimanche, n'est certainement pas anecdotique pour les double champions du monde en titre, mais comme l'a dit Sebastian Vettel, la RB8 n'a pas dévoilé tout son potentiel.
"Je suis très content de moi : je pense que nous avons fait le plus que nous pouvions. J'étais bien dans la voiture. Même avant la safety car, je pense que nous aurions eu Lewis dans notre collimateur vers la fin, car nous nous rapprochions", a expliqué le pilote allemand, classé 2e. Qualifié 6e, il a opéré sa remontée en plusieurs étapes. Il a perdu une position au profit de Nico Rosberg (Mercedes) au coup d'envoi mais en a gagné deux au détriment de son coéquipier Mark Webber et du Français Romain Grosjean pour pointer 5e au premier virage. Puis il a fait céder son compatriote à la Flèche d'argent sur la plus belle manœuvre à l'extérieur du virage n°9, au 2e des 58 tours. "Je me suis bien amusé. J'ai pris un bon départ mais j'ai été surpris par Nico. Je l'ai repassé sur une super manœuvre, sur le fil du rasoir", a-t-il narré.
"Après deux virages, il avait disparu"
Il est ensuite passé 3e lorsque l'autre pilote en gris, Michael Schumacher, est sorti de la piste devant lui, et a profité de l'intervention de la voiture de sécurité pour passer devant Lewis Hamilton (McLaren), au 38e tour. "J'ai décidé de rester en piste lorsqu'il est rentré, mais nous aurions eu une opportunité même sans la safety car", a-t-il soutenu. Sur injonction de son équipe, le pilote de la McLaren n°4 était trop resté en piste avec des pneus arrière usés. Red Bull peut se gargariser d'avoir fait mieux que McLaren sur deux points : l'allure en fin de relais en "tendre" et la stratégie.
En revanche, Vettel n'a pas eu voix au chapitre lors du restart, au 42e tour. "Je me suis dis que j'étais en bonne position pour attaquer Jenson [Button], mais non ! Il était tout simplement trop rapide. Après deux virages, il avait disparu, et j'ai eu du mal à gagner en rythme. Je pense avoir retenu Lewis. Sur deux tours, il a été très proche avec le DRS, ce ne fut donc pas facile de me détacher mais Jenson était hors d'atteinte", a-t-il confié. Ce fut sans doute là une autre mauvaise surprise pour le double champion du monde, qui disposait l'an dernier d'une machine instantanément à son maxi. Ceci est en quelque sorte venu corroborer les difficultés rencontrées en qualification.
"Félicitations à McLaren et à Jenson [Button], qui a fait une course fantastique et qui était imbattable. Je suis très content de finir deuxième : c'est un gros paquet de points et je pense que les gens n'auraient pas escompté ça samedi", a-t-il déclaré. "C'est bien d'arrêter de palabrer, d'en revenir à la course et de regarder des résultats. Nous avons toujours dit cet hiver que McLaren était très bien, rapide, sans avoir connu de problèmes de fiabilité."
Webber rate toujours ses départs
Il a ensuite révélé les forces et faiblesses de sa RB8 : "Je pense que nous avons une meilleure voiture en course et elle paraît avoir pas mal de potentiel. Il dépend de nous de l'atteindre. Nous devrions alors être très proches de ces gars (Button et Hamilton)", a-t-il lancé.
Pour sa part, Mark Webber (4e) a échoué dans son rêve de monter sur le podium de son épreuve. Il l'avait fait en 2002 avec Minardi, mais pour le fun : à l'invitation de son directeur d'équipe, Paul Stodart, il avait passé un doux moment d'euphorie sur la terrasse du cérémonial. Dimanche, il a buté jusqu'à la fin sur la McLaren de Lewis Hamilton, après s'être calé juste derrière elle lors de la neutralisation. Un joli coup de RBR qui n'a pas suffi à le combler de joie mais qui lui a quand même offert son meilleur résultat domestique (4e). Hamilton a néanmoins précisé que c'est en abandonnant l'idée de poursuivre Vettel qu'il s'était placé sous la pression directe de l'Aussie. Auteur d'un départ encore une fois calamiteux (de 5e à 9e), moins rapide que son leader d'équipe en rythme de course, le grand Mark peut se consoler d'avoir été le meilleur bleu marine en qualif depuis le GP d'Allemagne 2010.
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