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Les promesses de Vergne

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 18/03/2012 à 12:35 GMT+1

Dimanche à Melbourne, Jean-Eric Vergne (Toro Rosso) a terminé 11e de son premier Grand Prix. En position d'inscrire un premier point dans le dernier tour, le Français a finalement cédé. Mais cela ne change rien à l'affaire : JEV a réussi son entrée chez les grands.

2012 GP d'Australie Toro Rosso Vergne

Crédit: AFP

On attendait Romain Grosjean. On espérait Romain Grosjean. On a finalement eu Jean-Eric Vergne. Le rookie de l'écurie Toro Rosso a réussi une course exemplaire pour le premier grand prix de sa carrière. Le Français a terminé à la porte des points. A un cheveu même puisqu'il pointait encore à la 9e place à quelques kilomètres du drapeau à damier. Mais, piégé durant le dernier tour de l'Albert Park et notamment doublé par son coéquipier Daniel Ricciardo, le Tricolore a dû se contenter d'une 11e place qui a des allures de promesses.
Descendu de son baquet, Jean-Eric Vergne a analysé sa course avec lucidité. De bonnes choses. Et quelques erreurs. Rien d'anormal pour une première. Passé à 0.011 secondes de la Q3 samedi, et parti de la sixième ligne dimanche, le pilote issu de la filière Red Bull a fait le travail. Et plutôt bien, même s'il ne peut s'empêcher de pointer du doigt les petits loupés qui lui ont sans doute coûté un point. Ou plus.
La confusion du premier tour
"J'ai pris un super départ et gagné plusieurs places, mais Webber m'a touché et j'ai fait un tout droit et perdu du temps. Après, ça c'était compliqué, j'étais coincé derrière des voitures que je ne pouvais pas passer, même si elles étaient considérablement plus lentes que moi, a-t-il expliqué après la course. J'ai ensuite tenté de passer Di Resta mais j'ai fait une petite erreur, en tournant un peu trop tard. Je me suis retrouvé dans les graviers."
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2012 GP d'Australie Toro Rosso Vergne

Crédit: AFP

Le bilan est néanmoins largement positif. Jean-Eric Vergne est allé au bout des 58 tours. Et Franz Tost est plutôt satisfait. "Comme Daniel (Ricciardo), Jean-Eric a aussi été retardé par la confusion du premier tour, ce qui l'a repoussé à la 16e place. Il est revenu dans le top ten par la suite. (...) Après, dans le troisième secteur du dernier, il y est peut-être aller un peu fort et cela lui a coûté sa dixième place." Pas de quoi contrarier le directeur de l'écurie Toro Rosso. Ni son jeune pilote français. "C'est la course, j'ai beaucoup appris de ce premier week-end de Formule 1 et il reste dix-neuf courses durant lesquelles je pourrai marquer des points. La voiture semble bien fonctionner et est compétitive tout au long du week-end. Je suis pressé de revenir sur la piste en Malaisie dans quelques jours." Il n'est pas le seul.
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