GP d'Australie, appel de Red Bull : Renault et Total accablés par la FIA

Fabrice Lom, qui est le responsable des propulseurs à la FIA, a révélé durant l'audience qui s'est tenue ce lundi devant la Cour d'appel internationale de la FIA, et à laquelle a assisté F1i, que Renault et le pétrolier Total auraient contribué aux dysfonctionnements survenus sur les débitmètres fournis par Gill Sensors. Plus de 90% des dysfonctionnements – soit une panne pure et simple du capteur, soit une dérive des mesures – constatés par la FIA aux Grands Prix d'Australie et de Malaisie provenaient de monoplaces propulsées par un V6 turbo Renault et utilisant un carburant Total. Etrange ? Vraisemblablement pas.

Lom, qui a longtemps travaillé chez Renault Sport F1 avant de rejoindre la FIA, a en effet indiqué qu'il ne s'agissait, selon lui, pas d'une coïncidence. Le Français a révélé que Renault aurait contribué à ces dysfonctionnements en modifiant l'installation des débitmètres et en ne respectant pas les préconisations de Gill Sensors. Le technicien français a par ailleurs suggéré que certains composés chimiques du carburant Total – carburant qui est pourtant approuvé par la FIA avant le début de la saison – auraient également pu jouer un rôle dans ces dysfonctionnements.

Les juges de la Cour d'appel internationale de la FIA doivent rendre leur verdict d'ici mardi matin au plus tard. Mercedes a demandé un alourdissement de la peine infligée à Red Bull.

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