Grand Prix d'Australie - Bonus-malus : Hamilton euphorique, Vettel heureux, Räikkönen trahi
Mis à jour 15/03/2015 à 13:12 GMT+1
Lewis Hamilton (Mercedes) s'est promené aussi dimanche et Sebastian Vettel (Ferrari) a rêvé en rouge à l'issue d'une course décimée avant le départ. Nos bonus-malus.
La note
2/5. Aucune bagarre devant. Un scenario d'un ennui dramatique.
Le vainqueur
A un tour de leader près (le 26e, mené par Nico Rosberg), Lewis Hamilton réalisait son deuxième Grand Chelem en carrière. Le triplé pole position-victoire-meilleur tour en course correspond quand même à son sixième hat trick. Départ impeccable, meilleure maîtrise de la consommation (même s'il avait le beau role sans personne devant lui) et riposte immédiate lorsque Nico Rosberg le testait sur un tour-chrono, le Britannique remet brillamment son titre en jeu.
Son coéquipier allemand, battu de 0"594 en qualification, a tout dit en déclarant : "Lewis n'a fait aucune erreur, il a piloté comme un vrai champion du monde pendant ces trois jours."
Le battu
Felipe Massa, quatrième. On se demande pourquoi Williams a précipité son arrêt en le faisant rentrer trois tours plus tôt que Sebastian Vettel (Ferrari). Quand Daniel Ricciardo (Red Bull), qui le bloquait, est rentré, il était déjà trop tard pour sauver le podium.
Le regret
Marussia venu pour la farce, Alonso absent, Bottas forfait, Magnussen et Kvyat à pied au départ, les Lotus out après un tour. Il faut rappeler que 13 voitures pour faire la course, c'est juste la moitié du quota que la FIA devrait proposer.
Le bonus
Sauber. Le débutant Felipe Nasr intransigeant cinquième devant Daniel Ricciardo (Red Bull) et le laborieux Marcus Ericsson huitième, c'est une conclusion miraculeuse. L'écurie Suisse, qui a failli voir sa directrice Monisha Kaltenborn se faire emprisonner pour signature abusive de contrats, a une monoplace exceptionnelle ! Des résultats, ça veut dire des points donc de l'argent. Bref, les spécialistes de la survie sont là.
Le malus
Renault, attaqué tout le week-end par son associé Red Bull avec une virulence inouïe. C'est vrai, la fiabilité n'est pas là, ni les 30 à 50 chevaux promis.
Le gaffeur
Le mécanicien qui n'a pas serré la roue de Kimi Räikkönen (Ferrari) au stand. Il est allé de suite au rapport auprès de Maurizio Arrivebene, le serial vireur hivernal. Ça sent au minimum les week-ends de course à l'usine pour le garçon...
La stat
Ça fait maintenant neuf années de suite que Lewis Hamilton gagne au moins une course. Seuls Michael Schumacher (15) et Alain Prost (10) ont fait mieux.
La déclaration
Jenson Button (McLaren), onzième à deux tours : "Le plus long relais que nous avions fait jusqu'à présent était de 12 tours, c'est donc plutôt impressionnant (ndlr : d'en avoir couvert 56)."
Le tour par tour
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