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Fernando Alonso (McLaren) sur son crash à 315km/h: "J'ai perdu mes repères et j'ai freiné trop tard"

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 20/03/2016 à 19:18 GMT+1

GRAND PRIX D'AUSTRALIE - Fernando Alonso (McLaren) a partagé la responsabilité de son accident à 315km/h dimanche à Melbourne. Et dit à quel point sa vie n'a tenu qu'à un fil.

Fernando Alonso (McLaren) au Grand Prix d'Australie 2016

Crédit: Panoramic

Fernando Alonso (McLaren) s'estime heureux d'être vivant. Dimanche à Melbourne, l'Espagnol a frôlé le pire en s'envolant dans sa McLaren sur le Haas d'Esteban Gutiérrez lors d'un freinage au 17e tour du Grand Prix d'Australie.
"Je suis déçu de ne pas avoir terminé la course et marqué des points. Et surtout d'avoir détruit la voiture", a-t-il dit, dans des propos repris par le journal espagnol Marca. "Les dégâts sont importants et on a perdu un châssis. On utilisera le second lors de la prochaine course. Mais je suis tout de même heureux d'être là et de parler."
"A plus de 300 Km/h, on joue sa vie. Et si un de ces tonneaux se termine mal, l'accident peut devenir un grave problème. Mais il vaut mieux tourner la page", a-t-il poursuivi.
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Fernando Alonso (McLaren) au Grand Prix d'Australie 2016

Crédit: Panoramic

L'accident a été plus violent que celui au Brésil en 2003
"C'est difficile de savoir ce qu'il s'est passé. On était très proches (...) J'ai perdu mes repères et j'ai freiné trop tard et je l'ai touché avec l'avant. A 315Km/h, cela peut arriver. Le principal c'est qu'on va bien."
"Je ne pense pas que ce soit une erreur de Gutiérrez. J'essayais de prendre l'aspiration pour le passer au dernier moment. J'étais masqué par son aileron arrière", a-t-il complété.
"Je ressens des douleurs un peu partout. Spécialement aux genoux, car on est secoué à l'intérieur du cockpit à ces vitesses. C'est ce qu'il me fera le plus mal demain. Mais ça ira, je mettrais de la glace. L'accident a été plus violent que celui au Brésil en 2003, j'en suis sûr et certain. J'ai eu peur après le premier impact et quand je suis parti dans les airs. J'ai seulement pensé à bien atterrir, non contre le mur ou sur la tête. J'ai pensé que les tonneaux ne se termineraient jamais. Quand cela a été le cas; j'ai vu un créneau pour sortir de la voiture. Je me suis dit : 'Sors rapidement qu'ils puissent te voir à la maison.' ", a-t-il conclu, pour Marca.
Stéphane Vrignaud et Alexandre Coiquil
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