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Duel Hamilton-Vettel, malaise Bottas, solitude de Verstappen : les clés de la course à Melbourne

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 08/04/2017 à 14:10 GMT+2

GRAND PRIX D'AUSTRALIE - Lewis Hamilton (Mercedes) a enquillé une nouvelle pole position mais va-t-il en profiter dimanche ? Si ce n'est pas le cas, Sebastian Vettel (Ferrari) sera là. Quant à Romain Grosjean (Haa), il semble parti pour refaire le coup de sa 6e place de 2016. Voici les enjeux de la course qui démarre dimanche à 7h00.

Valtteri Bottas, Lewis Hamilton (Mercedes) et Sebastian Vettel (Ferrari) au Grand Prix d'Australie 2017

Crédit: AFP

L'homme de la pole position : Lewis Hamilton

Avec une Mercedes qui a gardé une petite marge d'avance, le Britannique a fait deux fois le meilleur chrono en Q3 et repoussé Sebastian Vettel (Ferrari) à 0"268.
Et c'est comme ça qu'il est devenu le premier à signer la pole position à six reprises dans une manche d'ouverture du Mondial. Ça lui fait même 60% de réussite à Melbourne (Sakhir était le GP n°1 en 2010), où il a débuté il y a 10 ans. Avec cette 62e position de pointe, il n'est plus très loin d'Ayrton Senna (65) et Michael Schumacher (68).
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Lewis Hamilton (Mercedes) au Grand Prix d'Australie 2017

Crédit: AFP

L'homme en difficulté : Valtteri Bottas

Le Finlandais de Mercedes n'est pas à la hauteur des attentes. Il lui manque 0"3 par rapport à son leader Lewis Hamilton (0"293 exactement en Q3) et le fait que Sebastian Vettel (Ferrari) ait dépareillé les W08 a rendu son échec que plus visible.
Une stat qui accentue le malaise : On restait sur six premières ligne 100% Mercedes. La série s'est arrêtée avec la carrière de Nico Rosberg…

La mauvaise surprise : Kevin Magnussen

Si Haas a embauché le Danois, c'est pour oublier Esteban Gutiérrez et son zéro pointé de 2016. Dans ces conditions, échouer dès la Q1 (P17) est un vrai problème. Romain Grosjean ne s'est pas privé de le souligner.

Le performer : Romain Grosjean (Haas)

Le Français a sorti une énorme perf' en qualifiant sa Haas 6e, une grande première pour l'écurie américaine. Dans cette gamme de prestations depuis les premiers essais, il a surtout surmonté ses problèmes chroniques de freins. Enfin, espérons-le car 58 tours le séparent de l'arrivée.

Le maudit : Daniel Ricciardo

L'Australien serait atteint du syndrome Mark Webber... Le rigoleur de Red Bull ne compte pas plus de podium à la maison que son compatriote et il est mal parti pour ouvrir son compteur. La faute à une trop grosse attaque (assumée) en Q3. Un accident et des dégâts pas top pour la confiance.
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Daniel Ricciardo (Red Bull) au Grand Prix d'Australie 2017

Crédit: Panoramic

Le déçu : Esteban Ocon

Fini les grands sourires de promu chez Force India et le côté sympathique de la "panthère rose". Qualifié 14e, le second français du peloton ne soutient pour l'heure pas la comparaison avec Sergio Pérez (11e), et pas qu'un peu. Le différentiel reste de 0"5 et il ne va pas pouvoir nous faire à chaque fois le coup du week-end "brouillon". Il s'est fixé comme objectif de marquer à chaque GP et il a peut-être parlé trop vite. Qu'est-ce qui pourrait l'aider ? Une liste d'abandons bien fournie comme on en trouve à Melbourne.

Le sanctionné : Lance Stroll

Le Canadien a été reculé d'une place sur la grille suite à un changement de boîte de vitesses. Un remplacement nécessaire après son crash en essais libres 3.

Le remplaçant : Antonio Giovinazzi

Pascal Wehrlein forfait suite à des explications qui n'ont pas convaincu grand monde, le réserviste italien a sauté dans le baquet de la Sauber en essais libres 3. Peu mais suffisant pour son talent. 16e en Q1 à moins de 0"2 de son coéquipier, il s'est payé une Haas (Kevin Magnussen), une McLaren (Stoffel Vandoorne), une Williams (Lance Stroll) et une Renault (Jolyon Palmer). Rien que ça !
Antonio Giovinazzi (Sauber) au Grand Prix d'Australie 2017

La stat

Lewis Hamilton a signé les cinq pole positions depuis Austin 2016 et il se rapproche de son record perso de sept de suite (Monaco - Monza 2015). Sachant que le record absolu est la propriété d'Ayrton Senna (8).

Le scenario possible de la course

Il dépendra du départ de Lewis Hamilton (Mercedes). De la pole position, le Britannique s'est raté pas moins de cinq fois l'an passé, à commencer par Melbourne. Si on a coûtume de dire qu'une pole représente la moitié du travail, ce pourcentage est sûrement moindre avec le nouveau règlement exigent du pilote de réaliser son départ manuellement.
Lors de la précédente édition, Sebastian Vettel (Ferrari) avait surpris les Mercedes et paradé pendant les 12 premiers tours. Mais si le Britannique prend un départ parfait, il aura tout pour faire sa course sans forcer le rythme.
Et puis, cette course est la première avec ces voitures plus imposantes et plus physique à conduire. A n'en pas douter, les risques de fautes seront accrus en fin de parcours.
Pour ce qui est de la stratégie, il n'y a aucun suspense : "Les pneumatiques utilisés en essais libres n'ayant subi qu'une faible dégradation, un arrêt aux stands semble être la stratégie à privilégier", selon Mario Isola, directeur de Pirelli Motorsport.

La déclaration : Max Verstappen (Red Bull)

Soyons réalistes : cela risque d'être une course un peu ennuyeuse pour moi, entre les gars devant et ceux derrière.

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