Seulement deux "vrais" dépassements en course à Melbourne...

L’édition 2017 du Grand Prix d’Australie a été critiquée pour son manque de dépassements pendant la course. Mercedes révèle dans sa preview du Grand Prix de Chine publiée ce lundi qu’il y a eu un total de 12 changements de position durant la course à Melbourne il y a huit jours, dont deux dépassements traditionnels et trois autres réalisés avec l’aide de l’aileron arrière ajustable (DRS).

Si la nouvelle réglementation technique a été mise en cause pour le manque de spectacle, il convient toutefois de rappeler que les dépassements ont toujours été peu nombreux sur le circuit de l’Albert Park de Melbourne.

En 2015, il n’y avait eu que 13 manœuvres, dont dix avaient été réalisées avec le DRS. Et pour l’édition 2014, on avait dénombré 24 dépassements, dont huit opérés en ayant recours au DRS.

Si l’édition 2016 avait vu 40 changements de position en piste, il est bon de rappeler que la course avait été marquée par un drapeau rouge ainsi que par trois apparitions de la voiture de sécurité.

Ce sont donc les Grands Prix de Chine et de Bahreïn qui auront valeur de test pour la FIA, plutôt que la course d’ouverture de ce championnat 2017.

"Nous n’avons disputé qu’un seul Grand Prix, et Melbourne a toujours été problématique pour les dépassements, d’autant plus qu’il n’était pas possible de rallonger les zones de DRS sur ce circuit", explique Charlie Whiting, le directeur de course de la Formule 1.

"Mais Shanghai et Bahreïn sont des circuits qui offrent de plus longues lignes droites, et donc davantage de possibilités pour dépasser."

"Si nous venions également à constater des problèmes à dépasser durant ces deux Grands Prix, nous pourrions envisager de rallonger les zones de DRS définies pour les courses d’après afin de faciliter les dépassements", achève Whiting.

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