Bonus-malus : Hamilton (Mercedes) est allé au clash et c'est son coéquipier Rosberg le coupable !
Mis à jour 03/07/2016 à 22:18 GMT+2
GRAND PRIX D'AUTRICHE - Lewis Hamilton (Mercedes) a attaqué, il ne s'est pas laissé faire et ça s'est terminé par un accrochage avec Nico Rosberg. Voici ce que l'on retiendra de la 9e manche du Mondial.
La note : 4/5
Un Grand Prix repose parfois pour une action et celle du 71e tour vaut son pesant de cacahuètes. Une dernière fois peut-être, remercions Mercedes de nous avoir offert un rebondissement de dernier tour…
Le vainqueur : Lewis Hamilton
Le Britannique a (pour une fois) mené dès le premier virage, parié sur la pluie, retardé son pitstop et perdu des places. Il s'est retrouvé derrière son coéquipier, "énervé" de constater qu'il avait des "tendre" contre des "super tendre" dans le final.
Mais il n'a pas baissé les bras ni la garde : en grand prédateur, il a essayé jusqu'au le virage n°2, c'est-à-dire le dernier endroit réaliste pour un dépassement sur ce circuit, dans le dernier tour. Sûr de son bon droit, il a braqué sur un coéquipier partagé entre ses difficultés de freins et un nécessaire coup de bluff qu'il se devait de tenter pour l'écarter. Un succès au prix de quelques sifflets rapidement balayés sur le podium.
Le battu : Nico Rosberg
L'Allemand s'est dit dégoûté et c'est sûrement un euphémisme. Il a sûrement exagéré en rallongeant son freinage pour bloquer Lewis Hamilton mais au bout du compte il se retrouve avec tous les torts. Y compris celui d'avoir fini son tour avec l'aileron avant sous sa voiture.
Le vrai et le faux déçus : Sebastian Vettel et Kimi Räikkönen
En repoussant son arrêt au stand, l'Allemand a sollicité ses pneus jusqu'à l'explosion de l'arrière gauche, sans préavis. Le voilà à 57 points de Nico Rosberg et son patron, le quelque peu fantasque Maurizio Arrivabene, ne devrait pas nous expliquer de si tôt que son poulain a encore une chance d'être champion.
Kimi Räikkönen, 3e, a lui aussi fait le désappointé. C'est vrai, il a encore vu l'aileron de la Red Bull de Max Verstappen jusqu'à la fin. Secrètement, il savoure plus sûrement ce podium qui le rapproche de son objectif : un contrat 2017.
Le performer : Pascal Wehrlein
Son véritable patron, Toto Wolff, avait déclaré samedi qu'il avait vu pour la première fois "quelque chose de spéciale" en lui. C'était avant que l'espoir allemand ne transforme sa 14e place de qualification en point de la 10e place au damier. Le premier de Manor, qui se retrouve 10e au Mondial Constructeurs devant Sauber. Pas un détail : le transport du matériel à travers le monde est gratuit pour toutes les équipes du Top 10.
Le bonus : McLaren
Woking ne se voyait pas dans le coup en Stryrie… Boosté par la météo en qualification, Jenson Button a confirmé par une superbe 6e place. McLaren est à la tête de 32 points au championnat, soit juste quatre de moins que Toro Rosso, l'épouvantail du début de saison.
Le malus : Le spectre des consignes d'équipe chez Mercedes
Toto Wolff a le sentiment d'avoir épuisé son stock de patience et les consignes d'équipes lui paraissent inéluctables dans la gestion de ses pilotes.
L'instant surréaliste
Quand Nico Rosberg a expliqué à l'arrivée qu'il a été surpris de voir Lewis Hamilton tourner pour prendre le virage. Qu'attendait-il d'autre ?
Le chiffre
La victoire de Lewis Hamilton est la 250e d'un Britannique en Mondial.
La déclaration : Toto Wolff (Mercedes)
Nous étions à la limite avec les freins mais nous ne pouvions pas le dire aux pilotes. Cela a un air de déjà-vu. Nous passons pour une bande d'idiots et c'est un manque de respect pour les 1.500 personnes qui ont travaillé très dur pour préparer les voitures.
Le point au championnat
Rosberg a perdu 13 points sur Hamilton : il ne lui en reste que 11 d'avance.
1-Rosberg 153 pts, 2-Hamilton 142 pts, 3-Vettel 96 pts, 4-Räikkönen 96 pts, 5-Ricciardo 88 pts
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