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La poisse d'Hamilton, la menace des vibreurs... : les clés de la course à Spielberg

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 03/07/2016 à 09:15 GMT+2

GRAND PRIX D'AUTRICHE - Lewis Hamilton (Mercedes) va-t-il gâcher sa cinquième pole de suite ? Combien de pilotes vont se faire punir par une vilaine bordure ? Voici les enjeux de la 9e manche du Mondial qui part à 14h00.

Jenson Button (McLaren) au Grand Prix d'Autriche 2016

Crédit: McLaren

La fin de la série noire pour Lewis Hamilton ?

Le Britannique de Mercedes n'est toujours pas ressorti en tête du premier virage après une pole position depuis Monza 2015. Mauvaise gestion de l'embrayage unique à Melbourne, patinage à Sakhir, bon mais pas autant que Rosberg à Montmelo, glissade à Montréal : la liste des excuses est longue.
Aucun tour en leader en Autriche 2014, trois en 2015 : il a du boulot...

La surprise de samedi à confirmer : Nico Hülkenberg

L'Allemand s'est revu au Grand Prix du Brésil 2010 lorsqu'une piste s'asséchant l'avait fait voler vers la pole position. A côté de Lewis Hamilton, il va quand même avoir du mal à tenir sa place à 14h00. Peut-il rêver d'un podium ? Aussi incroyable que cela peut paraître, il s'agirait de son tout premier en Formule 1.
L'Allemand de Force India a pour l'instant 102 Grands Prix au compteur et seuls trois pilotes en ont disputés plus sans faire un Top 3 : Adrian Sutil (128), Pierluigi Martini (118) et Philippe Alliot (109).

La déception : Fernando Alonso

McLaren a fait une erreur incompréhensible en chaussant la voiture de l'Espagnol de pneus usés en Q2 alors que des neufs étaient prévus et que le spectre de la pluie interdisait toute dispersion. On aurait aimé voir l'Espagnol en compagnie de son coéquipier en haut de la grille.
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Fernando Alonso (McLaren) au Grand Prix d'Autriche 2016

Crédit: McLaren

Le duel inattendu : Pascal Wehrlein contre les Haas boys

P12 ! Pascal Wehrlein a sorti la plus belle séance de sa jeune carrière et égalé la meilleure qualification de son équipe, alors nommée Marussia, à Silverstone en 2014 avec le regretté Jules Bianchi. Avec ça, l'espoir allemand a-t-il de quoi se battre avec les Haas de Esteban Gutiérrez et Romain Grosjean qui le cernent sur la grille ? Quand on sait que le Mexicain n'est jamais rentré dans les points et que le Français ne s'accommode pas des "ultra tendre", il a de quoi jouer dans le milieu de tableau.

Le regret de la qualification : Les bris de suspensions

Après Max Verstappen (avant droit) vendredi matin et Nico Rosberg (arrière gauche) samedi matin, Sergio Pérez (arrière droit) et Daniil Kvyat (arrière droit) ont cassé des suspensions en passant sur des vibreurs en Q1. Avec les conséquences que l'on sait sur l'intérêt sportif.
La FIA a accepté l'installation de bordures dissuasives en bord de piste et les pilotes doivent s'y faire. Mais elle doit s'assurer au plus vite qu'elles sont bien placées et que les équipes conçoivent des suspensions suffisamment résistantes.

Ce que la qualification nous a rappelé : Que Jenson Button aime la précarité

Le Britannique de McLaren a remporté sa dernière victoire au Brésil en 2012 dans des conditions météo instables et ce n'est pas un hasard si on l'a retrouvé en bonne place samedi. Il n'a pas spécialement brillé cette année sur le tour unique (à part à Melbourne et à Shanghai) et ça fait plaisir de le voir faire le job à 36 ans.

A quoi va ressembler le Grand Prix : Une lutte pour éviter un coup de bordure

Le Red Bull Ring n'est une torture ni pour les moteurs, ni pour les freins ni pour les pneus. Pas de souci non plus attendu en termes de consommation.
En revanche, les équipes vont scruter les trajectoires de leurs pilotes afin qu'ils ne mordent pas sur les bordures bombées jaunes ou celles en dent de scie qui ont fait des ravages sur les suspensions aux essais.
Pirelli a constaté qu'il y a 0"4 d'écart par tour entre le "super tendre" et l'"ultra tendre" et le pronostic s'oriente vers une course en trois segments.
"Nous estimons que deux arrêts seront privilégiés, avec un premier relais relativement court en 'ultra tendre', qui offrent une performance optimale au détriment de la longévité", avance Paul Hembery, directeur de Pirelli Motorsport . "Nous avons d’ores et déjà observé des différences d’approche entre les teams durant la qualification, et en optant pour les 'super tendre' (au départ), les Ferrari et les Red Bull bouclerons sans doute, au contraire, un long premier run."

La déclaration : Lewis Hamilton

Je n'avais encore jamais piloté sous la pluie, ici, et avec le nouvel asphalte c'était vraiment très glissant. Je ne peux pas parler pour tous les autres pilotes, mais je trouve que les (nouveaux) vibreurs jaunes sont dangereux. On a déjà vu deux gros incidents et je ne sais pas combien de temps il va falloir attendre avant qu'une voiture termine dans le mur et que quelqu'un se fasse mal. C'est une bonne idée, à la base, car ça peut éviter qu'on sorte des limites de la piste, mais il y a certainement des progrès à faire dans ce domaine.

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